
Météo-France place 33 départements en vigilance jaune et orange ce vendredi 21 mars. Sous l’influence de la tempête Martinho, le vent d’autan atteindra jusqu’à 150 km/h. Découvrez les départements en...
Les JO de Paris sont officiellement terminés, ce qui veut dire que la trêve olympique l’est également. Au lendemain de la cérémonie de fermeture, Lucie Castets repart au combat politique. La candidate à Matignon a remis une pression à Emmanuel Macron afin qu’il la nomme au poste de Premier ministre.
“Il y a eu une trêve olympique parce qu'on s'est concentrés sur ce moment incroyable”, mais Emmanuel Macron “ne peut pas bloquer les institutions et le pays plus longtemps”, s'est alarmé la porte-parole du PS, Chloé Ridel, sur France Inter. “Il faut se remettre à discuter de la formation d'un gouvernement”, a réclamé la socialiste. “Lucie Castets. Nobody else”, a écrit Sandrine Rousseau.
Au sein de cette lettre adressée aux parlementaires, tous partis confondus (sauf Rassemblement National), cosignée par les sept chefs de groupes parlementaires de gauche, le NFP réclame que leur camp puisse gouverner. “Nous voudrions vous dire l’état d’esprit qui est le nôtre et le chemin qui nous paraît pouvoir être désormais suivi pour demeurer fidèle au résultat des élections législatives”, résume-t-elle.
Lucie Castets expose ses objectifs. “C’est une main tendue aux parlementaires dans l’objectif de sortir du blocage institutionnel, décrypte un proche du patron du PS, Olivier Faure, dans les colonnes du Parisien. Il faut se désincarcérer de la logique lunaire de Macron qui pense que tout doit passer par lui et que lui seul détient la vérité.”
Lucie Castels se dit prête à “construire des majorités” autour de grandes “priorités” :
Le NFP compte se pencher sur certains dossiers "interrompus par la dissolution" dont "la fin de vie, la protection de l'enfance, les familles monoparentales, l'instauration d'un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé ou les violences sexuelles dans le milieu culturel".
Elle promet également de “mieux articuler les fonctions d’évaluation et de contrôle avec la fonction législative, envisager de répartir les responsabilités de rapporteurs entre les groupes républicains sur certains textes débattus” ou encore de “partager l’ordre du jour parlementaire”.