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L'année 2012 a été marquée par une forte actualité politique, entre l'élection présidentielle et les législatives. Autant de raisons pour les politiques de s'exprimer publiquement et parfois même de fourcher. Revivez les plus beaux lapsus des politiques avec Planet.fr !
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Ayrault et la "spéculation" des entreprises

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Alors qu’il présentait à Matignon son "pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi", le Premier ministre s’est trompé de mot. "Nous voulons favoriser la montée en gamme de nos entreprises. Cela signifie favoriser l’innovation et la spéculation", a ainsi déclaré Jean-Marc Ayrault qui voulait, bien entendu, évoquer la "spécialisation" des entreprises françaises. Bien qu’il se soit aussitôt repris, le chef du gouvernement n’a pas pu empêcher les rires dans la salle.

Xavier Bertrand est les "excès de rémunération"

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Interrogé par Europe 1 sur la volonté du gouvernement de limiter les rémunérations de patrons des entreprises publiques, Xavier Bertrand, l’ancien ministre du Travail a déclaré : "J’ai toujours été pour les excès de rémunération". Ne s’étant pas aperçu de sa bourde, il a ainsi poursuivi : "Je l’ai dit lorsque j’étais au gouvernement et je vais changer ma façon de penser". C’est finalement après que le journaliste radio a repris son lapsus, "vous êtes pour les excès de rémunération ?"  que Xavier Bertrand s’est finalement repris : "Ah, certainement pas ! Pour limiter les excès".

Gérard Longuet : "nous, au Front national"

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Alors qu’il évoquait le comportement de Marine Le Pen, la présidente du Front national au micro de RFI, Gérard Longuet s’est quelque peu trompé de sujet. "La question qui se pose à la gauche, comme à la droite : comment gérer une relation avec un parti qui a la tentation de se banaliser", a-t-il ainsi déclaré avec de poursuivre : "Pour nous, au FN…" et d’aussitôt se reprendre : "Euh, pour eux, au FN, c’’est un vrai problèmes car s’ils sont moyens, ils vont disparaître".

Quand Lionel Jospin parle de "François Sarkozy"

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Invité à comparer les deux candidats favoris de la présidentielle de 2012, la langue de l'ancien Premier ministre socialiste a fourché. Il lui a été demandé quel était « le principal défaut » de Nicolas Sarkozy. « Puisque je n'ai pas voulu parler du principal défaut de François Hollande, que j'ignore, a commencé Lionel Jospin, je ne le ferai pas non plus, par équité, pour Nicolas Sarkozy. Par contre, je voudrais vous dire quelque chose qui m'a intrigué, c'est qu'il a choisi comme valeurs et comme slogan de campagne très exactement ses points de faiblesse ». Jusque là, tout va bien. Mais il enchaîne avec un "François Sarkozy..." mal placé. Il s'interrompt et lance dans un éclat de rire : "L'équité m'emmène trop loin, mais rassurez-vous : le 22 avril et le 6 mai il n'y aura plus que François".

Besancenot dit voter Sarkozy

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A quelques mois de l’élection présidentielle 2012, Olivier Besancenot en perdait déjà son latin. Alors que le journaliste Jean-Jacques Bourdin lui demandait avec insistance s’il avait l’intention de voter pour François Hollande, sur le plateau de BFMTV, le porte-parole du NPA a répondu : "Non, je voterai Nicolas Sarkozy, … euh, contre Nicolas Sarkozy !".

Jérôme Cahuzac et les "lapins"

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Invité de grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, Jérôme Cahuzac  a fourché lorsqu’il évoquait ses lien d’amitiés avec Dominique Strauss-Kahn. Voulant affirmer son soutien à l’ancien directeur du FMI – alors en pleine tourmente judiciaire avec les affaires du Sofitel de New York et du Carlton de Lille – le président socialiste de la Commission des finances de l’Assemblée nationale a déclaré : "je suis toujours proche de lui, je ne renie jamais mes amitiés (…) Je crois que les lapins… Les latins !".

Claude Bartolone s’y voit déjà

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"Je vais essayer d’être conforme au rôle qui est le mien. Je ne vais pas, en tant que président de la République… heu… président de l’Assemblée…Comme quoi, on  a tous des ambitions, Freud est partout", a déclaré Claude Bartolone à propose de la désignation du premier secrétaire du PS.