En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
Nadine Morano a François Fillon dans son viseur. Depuis les révélations du Canard Enchaîné sur les emplois présumés fictifs de sa femme et de ses enfants, et surtout depuis qu’il a décidé de rester malgré tout dans la course à la présidentielle, le candidat de la droite et du centre subit les foudres de son ex-collègue. "Un cheval qui s’est cassé la jambe, il faut souvent l’abattre", avait-elle ainsi lâché auprès de ses proches, en février dernier au moment où les tractations allaient encore bon train concernant le maintien de la candidature de François Fillon. Et l’eurodéputée ne s’est pas arrêtée là. Selon les informations du Point cette semaine, l’eurodéputée LR aurait récemment déclaré, en coulisses toujours : "Quand j’entends François Fillon se victimiser, j’ai envie de lui mettre des claques". Remontée contre le candidat, elle aurait poursuivi : "Sur le terrain, on se fait engueuler par tout le monde : un tiers parce qu’on soutient Fillon, un tiers parce qu’on ne soutient pas assez Fillon et un tiers parce qu’ils ne savent plus pour qui voter".
A lire aussi– Et maintenant Nadine Morano veut que François Fillon abandonne…
"Si elle craque, ça va faire très mal"
Conscient du franc-parler de Nadine Morano et de son potentiel de nuisance, Eric Woerth avait mis François Fillon en garde il y a quelques semaines. "Il faut que tu appelles les parlementaires pour les amadouer parce que ça chauffe. Ils sont tous en ébullition. Et il faut que tu joignes en priorité Morano, parce qu’elle est particulièrement remontée, rapportait Le Canard Enchaîné. Pour l’instant, elle n’a pas encore fait de sorties dans les médiés, mais, si elle craque, ça va faire très mal".
En vidéo - A bout, Nadine Morano insulte des journalistes