
Véritable féru de journalisme politique, il en a fait son métier pour de nombreux médias. Jean Pierre Elkabbach est décédé ce mardi à l’âge de 86 ans. Retour sur ses interviews politiques qui ont marqué...
Cela fait neuf mois que 150 citoyens français tirés au sort participent à la Convention citoyenne pour le climat. Du 19 au 21 juin 2020, ils devront voter les différentes propositions pour les soumettre à l'exécutif. L'objectif de cette Convention est de réduire d'au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à 1990, tout en conservant une forme de justice sociale. Certaines de ces propositions pourraient être soumises à un référendum…
Dans sa lettre de mission, Edouard Philippe explique que cette Convention citoyenne aura le droit de "désigner, parmi les mesures législatives, celles dont elle jugerait opportun qu'elles soient soumises à un référendum", écrit-il. Selon FranceInfo, cette hypothèse a été appuyée par le président de la République lui-même : "Je m'engage, sur ce qui peut l'être, à faire un référendum (...) je pense qu'il faut, sur quelques mesures, en appeler à un référendum, car c'est ce qui permettra de partager avec tout le monde la préoccupation sur le sujet".
Plus de cent mesures ont été soumises par les participants, selon les informations de LCI.
Parmi ces propositions, on trouve :
Parmi la centaine de mesures, l'une d'elles est particulièrement susceptible de faire l'objet d'un référendum...
De nombreuses questions de la transition écologique sont liées au logement et à la consommation. L'un des groupes de la Convention citoyenne pour le climat propose l'obligation d'isoler thermiquement son logement pour tout citoyen. C'est, en tout cas, ce qu'a sous-entendu Emmanuel Macron à la presse le mercredi 17 juin 2020.
Toutefois, ce n'est pas au chef d'État de décréter si référendum il y a : c'est le rôle de la convention. En plus de sa vocation écologique, cette décision permettrait de relancer le secteur du BTP (Bâtiments et Travaux Publics).
Un nouveau référendum en France serait historique. Cela n'est pas arrivé depuis 2005, lorsque les Français ont voté le référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe. Le non l'avait emporté à 54,67%. Cette pratique n'a plus été utilisée, souvent considérée par les Français comme l'occasion de manifester leur mécontentement sur l'actuel chef d'État.
Selon FranceInfo, les participants ont conscience de ce risque et tentent de l'éviter en envisageant notamment de poser plusieurs questions en un seul référendum.
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