Ces phrases prononcées ou lois portées par les nouveaux ministres du gouvernement Barnier

Un nouveau gouvernement de droite déjà très controversé. Les 39 nouvelles têtes du gouvernement dévoilées, c'est l'opposition qui dénonce désormais la mauvaise concordance entre les résultats des élections législatives de juin dernier et ce nouvel aéropage. Certains nouveaux ministres sont déjà sous le feu des critiques pour avoir soutenu des projets de loi très débattus dans le passé.
L'opposition face à Barnier et son gouvernement
Parmi les principaux opposants, Jordan Bardella. Le président du Rassemblement national s'est très rapidement exprimé sur X (ex-twitter) : "Ce gouvernement ne reflète en rien les aspirations des Français. Nous vivons les derniers moments de combines politiciennes obsolètes et d'une macronomie en fin de règne."
Jean-Luc Mélanchon dénonce quant à lui une "catastrophe" étatique : "Le casting du nouveau film catastrophe macroniste est connu. Le gouvernement des perdants des élections législatives est dans la main de l'inquiétant ministre de l'Intérieur, président du groupe dominant du Sénat où se décidera donc désormais le contenu des textes supportés par LR. Cette combinaison n'a ni légitimité ni futur. Il faudra s'en débarrasser aussitôt que possible."
Une hausse des impôts déjà envisagée
Avant son discours de politique générale prévu le 1ᵉʳ octobre prochain, Michel Barnier a déjà annoncé plusieurs ambitions : une hausse d'impôts pour "les plus riches (pour qu'ils) participent à l'effort national". Il souhaite "préserver" la réforme des retraites et souhaite mettre en place une politique avec "plus de rigueur" concernant l'immigration.
Découvrez les personnalités politiques controversées de ce nouveau gouvernement :
Michel Barnier

Le nouveau Premier ministre s’était opposé à la dépénalisation de l’homosexualité en 1981.
Depuis sa nomination, l’Inter-LGBT a dénoncé son élection sur X : “L’Inter-LGBT est consternée de la nomination en tant que Premier Ministre de Michel Barnier qui s’était opposé à la dépénalisation de l’homosexualité en 1981. Un signe plus que jamais clair que le gouvernement sera hostile à nos droits et existences !”
Bruno Retailleau
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Le nouveau ministre de l’Intérieur avait voté contre l’interdiction des thérapies de conversion et était opposé au mariage pour tous. Il n’était également pas favorable à l’arrivée de l’IVG dans la constitution.
Laurence Garnier
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Nouvelle ministre de la Consommation, Laurence Garnier, partage des positions similaires à celles de Bruno Retailleau sur les points suivants. Cette dernière était opposée au mariage pour tous, ne souhaitait pas l’interdiction des thérapies de conversion, ni l’inscription de l’IVG dans la constitution.
Nicolas Daragon
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Le nouveau ministre délégué à la Sécurité du quotidien, maire de Valence depuis avril 2014, a notamment supprimé les aides sociales aux “familles de délinquants” dans sa ville.
Patrick Hetzel
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Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, réputé conservateur, était “le seul député d’Alsace à avoir voté contre l’inscription de la liberté à recouvrir à l’IVG dans la Constitution” confirme Capital.
Rachida Dati
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La ministre de la Culture et du patrimoine est bien connue pour son répondant vif et soudain. Parmi ses plus belles "punchlines" : "Humainement, je ne l'aime pas du tout. L'armoire de mon bureau a pour moi plus d'intérêt qu'elle" avait-elle confié au Monde en 2017, en parlant de Nathalie Kosciusko-Morizet. La ministre de la Culture et du patrimoine s’était par ailleurs abstenue de voter pour l’interdiction des thérapies de conversion.
Agnès Pannier-Runacher
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La ministre de la Transition écologique avait refusé de serrer la main à Flavien Termet, le Benjamin de l’Assemblée nationale membre du RN, en juillet dernier, au même titre que Louis Boyard du LFI ou Boris Vallaud du PS.