
Comme c'est obligatoire, un président de la République doit fournir une déclaration de situation patrimoniale à la fin d'un mandat. Ce fut le cas d'Emmanuel Macron en 2021, bien qu'il fut réélu quelques mois...
Des primes de plusiseurs sortes
L’enquête de l'IGPN et de l'IGA révèle par ailleurs que "la pratique antérieure au 1er janvier 2002 a été rétablie de mai 2002 à l'été 2004". Cette prime aurait même "été complétée de versements en provenance des frais d'enquête et de surveillance" (un fond consacré à la paye des indics).
Directeur du cabinet de Nicolas Sarkozy à l’époque, Claude Guéant aurait ainsi touché l’indemnité de sujétion particulière instaurée par Lionel Jospin pour remplacer les primes en liquide ainsi qu’une autre indemnité. Cette révélation viendrait alors conforter la version de l’homme politique justifiant la somme 500.000 euros présents sur ses comptes dévoilé par l'hebdomadaire satirique.
Une pratique rétablie par Guéant et Sarkozy ?
L’ex-ministre de l’Intérieur sous le gouvernement de Lionel Jospin, Michel Vaillant, a déclaré que cette pratique "n’avait plus cours" au 1er janvier 2002. Il a par ailleurs indiqué que ce système aurait été "remis en place" par Nicolas Sarkozy et Claude Guéant dès mai 2002. Selon le rapport, 10.000 euros mensuels auraient été prélevés dans l'enveloppe des "frais d'enquête" de la police chaque mois jusqu'à l'été 2004. Il ne reste plus qu’à savoir si ce montant a été seulement perçu par Claude Guéant ou bien été distribué aux membres du cabinet de l’époque.