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Avec la crise de la zone euro, les épargnants ont pris conscience qu'aucune institution financière n'est insubmersible et qu'il est préférable de sécuriser les fonds placés sur un contrat d'assurance vie. Voici les principales options à votre disposition.

© IstockLa plupart des contrats vous donnent le choix entre plusieurs supports combinant un fonds en euros et des unités de compte. Ceux-ci affichent des profils de risque et de rendement variés : fonds actions, obligataires, diversifiés, actions de sociétés immobilières, etc...

Seuls les contrats libellés en euros sont sûrs à 100 %. Le problème est que ces fonds n’offrent qu’une faible rentabilité. Selon la Fédération Française des Sociétés d’Assurance, leur taux moyen s'établissait à 2,90 % en 2012 contre 3,00% en 2011 et 3,40% en 2010.

Options de sécurisation
Pour trouver un zest de rentabilité en plus, nombre d’épargnants investissent une partie de leur mise sur les fonds en unités de compte. Ces derniers sont soumis à la fluctuation des marchés financiers. Afin de limiter les risques de perte en capital, les assureurs ont prévu plusieurs types de sécurisation, adaptées aux épargnants qui n’ont pas envie d’arbitrer leurs placements au jour le jour.

Proposé par certains contrats, l'option "sécurisation des plus-values" permet de faire glisser automatiquement les gains réalisés avec les unités de compte vers le fonds en euros dès lors qu’ils atteignent un montant déterminé à l'avance.

Des arbitrages facturés
Fixé par l’assuré, les seuils de sécurisation s’étagent généralement entre 5 et 20%, et des paliers spécifiques peuvent être appliqués pour chaque support. Les niveaux de déclenchements sont fixés en valeur absolue (par exemple 100 euros), ou en pourcentage (par exemple un gain de 7 %).

Attention : cette facilité n’est pas gratuite. Les arbitrages vous seront facturés par votre assureur.
Autre filet de sécurité, l'option de "limitation des pertes" : elle permet d'arbitrer automatiquement un support en unités de compte lorsqu’il essuie un recul excédent un montant préalablement déterminé.

Sécuriser le capital
Lorsque ce seuil est atteint, le capital est automatiquement arbitré et rapatrié vers un support à capital garanti choisi par l’assuré, par exemple un fonds en euros. Le principal avantage de cette formule est de sécuriser le capital en cas de baisse des cours et donc les risques de pertes.

 Généralement, les limitations se situent autour 5 à 15 %.

Sans entrer dans le détail, sachez qu’il existe deux sortes de limitation des pertes : l’une repose sur le calcul du pourcentage de baisse vis-à-vis de l'investissement initial. L’autre mesure le pourcentage de baisse par rapport à la plus haute valeur atteinte par l'unité de compte.

Le rééquilibrage automatique
C’est là seconde option qui est la plus avantageuse car elle place une grande partie des plus-values capitalisées à l’abri.
Là aussi, selon les 
compagnies, les options sont facturées au pourcentage ou d’après un forfait.

Autre solution, l’option de "rééquilibrage automatique" vous permet de maintenir la répartition de l'épargne telle que vous l'avez choisie initialement (par exemple 70% en euros et 30% en unités de compte).

La sécurisation progressive
Cette formule peut être couplée avec une système de "sécurisation progressive" de l'épargne. Principe : les placements seront, par exemple, transférés vers des actifs sécurisés à mesure que le départ à la retraite du souscripteur se rapproche.

Les modalités d’arbitrage fixées lors de la souscription pourront évoluer en cours de contrat, selon les objectifs patrimoniaux que vous fixez à votre épargne.