Le prince William "souvent submergé" : la détresse du futur roi face à l'année la plus brutale de sa vie

Publié par Rédaction
le 08/10/2025
Le prince William
abacapress
©PA Photos/ABACA
Entre les diagnostics des cancers de Kate Middleton et de Charles III, le prince William a avoué avoir vécu "l'année la plus difficile" de son existence. Ces rares confidences, où il se dit "souvent submergé", offrent un éclairage inédit sur la fragilité émotionnelle du futur souverain anglais.

L'héritier du trône a longtemps cultivé l'image d'un homme impassible, un roc dans la tempête, fidèle à l'adage royal "never complain, never explain" (ne jamais se plaindre, ne jamais se justifier). Pourtant, l'année 2024 a fait voler en éclats cette armure savamment construite. Confronté coup sur coup aux diagnostics de cancer de son père, le roi Charles III, puis de son épouse Kate Middleton, le prince William a laissé entrevoir une facette méconnue : celle d'un homme à fleur de peau. À travers deux entretiens, le prince de Galles a choisi de briser le silence, livrant ses états d'âme avec une sincérité désarmante. Loin de l'image stoïque héritée de sa grand-mère Elizabeth II, il a partagé le poids d'une épreuve qui l'a profondément ébranlé, en tant que fils, mari et futur monarque.

Pourquoi 2024 est-elle "l'année la plus difficile" de sa vie ?

C'est en marge d'un déplacement en Afrique du Sud pour son prix Earthshot, en novembre 2024, que l'époux de Kate Middleton a livré ses premières confidences. Alors qu'un journaliste lui faisait remarquer qu'il paraissait plus détendu, arborant une barbe de quelques jours, sa réponse a surpris. "C'est intéressant que vous disiez cela, parce que je n'ai sûrement jamais été aussi peu détendu que cette année", a-t-il lancé, selon la presse britannique. Interrogé plus directement sur l'épreuve familiale, ses mots ont été sans équivoque. "Honnêtement ? Ça a été horrible. Probablement l'année la plus difficile de ma vie", a-t-il confié, qualifiant la situation de "brutale" d'un point de vue familial. 

Comment gère-t-il le poids de l'inquiétude ?

Quelques semaines plus tôt, dans un cadre plus intime, le prince s'était déjà ouvert lors d'un entretien pour l'émission The Reluctant Traveler sur Apple TV+. Autour d'une pinte dans un pub avec l'acteur Eugene Levy, le prince William a offert des confidences rares sur sa fragilité émotionnelle. "L'inquiétude ou le stress liés à la famille, cela me submerge assez souvent", a-t-il avoué, comme le rapporte Madame Figaro

Le prince a précisé sa pensée, expliquant que l'impact est plus fort lorsque la sphère intime est touchée. "Quand il s'agit de la famille et de ce genre de choses, c'est là que je commence à me sentir un peu dépassé. Comme la plupart des gens, je pense, car c'est plus personnel..." Le fait que le prince William soit submergé face au cancer de Kate et Charles III résonne avec son engagement de longue date pour la santé mentale, donnant encore plus de poids à ses paroles. Dans cette épreuve où le cancer frappe la famille royale de plein fouet, William a tenu à rendre hommage aux siens : "Je suis très fier de mon épouse, je suis fier de mon père, d'avoir fait ce qu'ils ont fait", a-t-il ajouté, saluant leur courage.

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Comment concilier drame intime et devoir royal ?

Au-delà de la détresse personnelle, ces épreuves ont placé William face à un dilemme de taille. Avec un roi et une princesse de Galles en retrait pour suivre leurs traitements, l'héritier a dû prendre le relais pour assurer la continuité de la Couronne. Le prince William a ainsi assumé de nouvelles responsabilités auprès de Charles III, devenant le visage public de la monarchie.

Une double peine pour celui qui devait gérer l'angoisse en privé tout en affichant un visage serein en public. Certains observateurs ont d'ailleurs comparé cette période à l'Annus horribilis d'Elizabeth II en 1992. "Est-ce que j'aime avoir plus de responsabilités ? Non", a-t-il admis sans fard, une phrase qui en dit long sur le fardeau qui pèse sur ses épaules. Des aveux qui humanisent le futur roi, mais qui posent aussi la question de la résilience d'une institution face à des crises aussi personnelles que profondes.

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