Lara Fabian face aux diktats de la minceur : la star ne mangeait qu'une pomme par semaine

Publié par Katia Delcourt
le 17/11/2025
Lara Fabian
abacapress
©Berzane Nasser/ABACA
Invitée de 50' inside sur TF1, Lara Fabian a livré un témoignage poignant sur son combat contre les troubles du comportement alimentaire au sommet de sa gloire. Une période sombre où, pour se conformer aux standards impitoyables du show-business, elle ne s'autorisait qu'une alimentation drastique.

Face à l'animatrice Isabelle Ithurburu dans l'émission 50' Inside, la chanteuse à la voix d'or a levé le voile sur une violence insoupçonnée, celle qu'elle s'infligeait en coulisses, loin des applaudissements et des disques de platine. Cette confession de Lara Fabian sur ses troubles alimentaires a profondément ému le public, révélant une facette méconnue de sa carrière. Son récit, d'une franchise désarmante, met en lumière l'enfer qu'elle a traversé.

Comment l'artiste a-t-elle survécu à un régime aussi extrême ?

La question est sur toutes les lèvres depuis sa révélation choc. Lara Fabian mangeait une pomme par semaine, a-t-elle lâché sur TF1. Une phrase glaçante qui résume l'intensité de sa lutte. Ce témoignage de Lara Fabian sur ses TCA, qui a pris la forme d'une privation extrême, révèle la puissance de l'auto-persuasion. "J'étais persuadée et ancrée dans mes croyances, je me disais que c'était suffisant. Du moment que je buvais de l'eau, c'était parfait", a-t-elle détaillé. Elle décrit cette force mentale destructrice comme un "animal très puissant", capable de la convaincre que son corps pouvait fonctionner avec si peu. Une illusion dangereuse qui l'a menée au bord du gouffre, alors même que sa carrière internationale explosait avec des titres comme Je t'aime.

Pourquoi une telle pression sur son image ?

Pour comprendre l'origine de cette détresse, il faut remonter le temps. Lara Fabian contextualise son arrivée dans l'industrie musicale des années 90, une époque dominée par des "supermodels" qui semblaient "défier toutes les lois de la physique". Dans ce milieu, la règle était claire : "On est jamais assez blonde, jamais assez mince".

L'artiste explique avoir subi de plein fouet le diktat de la taille zéro dans le show-business des années 90. Elle se souvient avec douleur des humiliations vécues lors des essayages. "On m'amène des sacs de vêtements immettables. Des tailles 0. Et moi, je ne rentre dans rien", confie-t-elle. Les conséquences de la pression pour la minceur qui régnait à cette époque ont été terribles pour toute une génération d'artistes.

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Un message d'alerte pour la nouvelle génération ?

Lorsque Isabelle Ithurburu lui demande si elle se considère comme une "survivante", sa réponse est empreinte d'humilité. "Non, je suis une femme humaine, très humaine donc très fragile, par moments très vulnérable ou très forte, très courageuse. Enfin "très" tout ce qu'une femme doit être", nuance-t-elle. Aujourd'hui, son expérience douloureuse forge son rôle de mère et de messagère.

Son combat d'hier influence directement sa relation avec sa fille Lou, âgée de 18 ans, qu’elle espère protéger de ces mêmes démons. Avec une pointe d'humour et de lucidité, elle raconte que sa fille, issue d'une autre génération, "n'en peut plus d'entendre qu'elle est belle, que je l'aime". Un témoignage qui, près de trente ans plus tard, résonne comme un avertissement essentiel pour les jeunes artistes et leur public.

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