Florent Pagny : comment son clan fait face à son cancer
Alors que Florent Pagny se montre aujourd'hui plus rigoureux que jamais dans le suivi de son traitement, ce retour à une discipline de fer est le fruit d'une "grosse frayeur". L'artiste ne le cache pas : après une première rémission, un relâchement a provoqué une rechute, qualifiée de "vraie douche froide". L'impact de ce "moment de doute" sur le clan Pagny a été immédiat, transformant cette épreuve du cancer du poumon et sa rechute en une affaire familiale où chacun joue un rôle essentiel.
Soudé autour du chanteur, le trio formé par sa femme Azucena Caamaño et leurs deux enfants, Inca et Aël, s'est transformé en une véritable forteresse. Leurs confidences, distillées au fil des interviews et documentaires, dessinent le portrait d'un clan dont l'amour est devenu la meilleure des thérapies.
Azucena, une "guerrière" pour veiller au grain ?
Depuis le début, son épouse est en première ligne. Dans le documentaire Florent Pagny, un homme libre sur TF1, elle se souvenait avec émotion du choc du diagnostic : "D'un seul coup, les choses s'aggravent, ce n'est pas opérable, c'est une tumeur méchante". Face à ce séisme, le rôle d'Azucena Caamaño dans le soutien à Florent Pagny est donc central, surtout après le relâchement du chanteur.
Un rôle de garde-fou que l'artiste lui-même reconnaît volontiers. Pour lui, lorsque la vie devient "plus rude", elle est "encore plus présente". Face à Audrey Crespo-Mara dans 7 à 8, il livrait cette formidable déclaration d'amour : "Je sais à quel point elle est fiable et à quel point dans des moments comme ça c'est juste la guerrière qu'il me faut". Dès lors, Azucena Caamaño se mue en "guerrière" contre la maladie, un pilier indispensable.
Un sacrifice familial pour rester auprès de son père ?
Cette épreuve a aussi bouleversé la vie de ses enfants. Le geste le plus fort est sans doute venu de son fils, Inca. Street artist passionné, il a été "fortement ébranlé" par l'annonce de la maladie. La conséquence ne s'est pas fait attendre : dans un élan du cœur, Inca Pagny quitte Miami pour son père, mettant sa carrière naissante entre parenthèses pour s'installer en Europe et en Patagonie.
Un sacrifice qui a, selon ses propres mots, "profondément touché le chanteur". Ce dernier, ému, rappelait que face à la maladie, "la solution, c'est l'amour". Cette décision radicale illustre à quel point la cohésion familiale est devenue la priorité absolue, bien au-delà des ambitions personnelles de chacun.
Comment la famille gère-t-elle l'épreuve des examens ?
Le combat est aussi celui d'une surveillance de tous les instants. Les récentes confidences d'Aël Pagny sur la santé de son père le confirment. La jeune photographe, qui l'a trouvé "toujours aussi beau gosse" malgré la perte de ses cheveux et de sa barbe, a révélé au Parisien qu'il "fait des examens tous les 3 mois". Une discipline médicale qui maintient une pression constante sur toute la famille.
Cette vigilance culmine lors des contrôles par IRM. Pour le chanteur qui souffre de claustrophobie, c'est une angoisse renouvelée à chaque fois. La gestion des IRM par Florent Pagny et sa famille est une épreuve en soi, un rappel trimestriel de la fragilité de sa rémission. Face à l'incertitude, le clan reste le seul rempart, mélange d'humour et d'amour, comme lorsque Azucena Caamaño, interrogée sur BFMTV sur la forme de son mari, avait lancé : "Non il ne va pas bien. Regarde-le. Plus sexy que jamais", avant de l'embrasser passionnément. La meilleure des réponses.
