Carole Gaessler brise le silence : l'émouvante confession sur la mort de son compagnon

Des confidences poignantes dans Un dimanche à la campagne. Le 19 mai 2024, le plateau de l’émission de Frédéric Lopez est devenu le théâtre d’une confession bouleversante. Face à l'animateur, la journaliste Carole Gaessler a levé le voile sur le drame personnel qui a marqué sa jeunesse et façonné sa vie. 

Il s'agit de la mort de Laurent Lépinasse, son premier grand amour. Pendant de longues minutes, la présentatrice du 19/20 a accepté de revenir sur cette épreuve avec le présentateur et ses invités du jour, l'artiste Agustin Galiana et le chanteur Charlélie Couture, expliquant comment elle a dû se reconstruire après un choc d’une violence inouïe. Que s'est-il passé le jour où tout a basculé dans la vie de Carole Gaessler ?

Son compagnon de l'époque meurt dans un accident de la route

Tout bascule en 1993. La jeune journaliste française travaille à RTL TV où elle tombe amoureuse de son rédacteur en chef. Une relation qui la pousse à démissionner pour rejoindre France 3 Lorraine Champagne-Ardenne, afin de vivre leur histoire. Mais, le destin frappe de la plus brutale des manières. Alors que Carole Gaessler attendait son compagnon un soir à l'hôtel, elle a reçu "ce coup de fil qui vous annonce que quelque chose s'arrête".

Laurent Lépinasse vient de perdre la vie à 29 ans dans un terrible accident de la route sur l'autoroute A4, près de Verdun. Son véhicule a été percuté de plein fouet par un poids lourd "qui avait fait une embardée". Pour la jeune femme, c’est un séisme. "Votre vie devient très fragile et tout s'arrête", explique-t-elle avec une émotion palpable. Un drame qui la plonge dans un deuil immense.

Comment a-t-elle surmonté cette épreuve ?

Face à cette tragédie, la journaliste fait un choix aussi admirable que lourd à porter. Laurent étant fils unique, elle décide de se consacrer à ses beaux-parents dévastés. Pour eux, "c'était le monde qui s'écroulait", se souvient-elle. Elle met alors sa propre vie entre parenthèses pour les soutenir dans leur chagrin infini.

"Pendant un an, j'ai quasiment plus vu mes parents mais j'étais tout le temps chez eux", a-t-elle confié à Frédéric Lopez. Un dévouement total envers ces "gens exceptionnels qui m'ont considérée comme leur fille". Elle partage leur quotidien, leurs souvenirs, leur douleur, créant un lien indéfectible mais également pesant.

La journaliste évoque un sentiment de culpabilité et un "instinct de survie"

Ce quotidien partagé devient, avec le temps, une source de souffrance. C’est avec les larmes aux yeux que Carole Gaessler a fait une confession douloureuse face aux autres célébrités. "Je pleure parce qu'à un moment, j'ai décidé que je ne pouvais pas continuer à les voir, c'était trop, c'était compliqué pour moi", avoue-t-elle, la voix brisée. Elle prend alors la décision de couper les ponts pour se protéger.

Un choix qu'elle analyse aujourd'hui avec recul : "Des fois j'y pense et je me dis que j'ai été hyper ingrate." Pourtant, cette décision radicale relevait de ce qu'elle nomme son "instinct de survie". Elle explique : "Moi je n'arrivais plus à trouver la bonne distance." Pour se reconstruire, la journaliste s'est jetée à corps perdu dans son métier. "Le boulot m'a sauvée", conclut-elle.