Brittany Miller a simulé un cancer de stade 3 pour devenir célèbre : révélations choc sur l'influenceuse anglaise
Le diagnostic était sans appel : cancer de l'estomac de stade 3. C'est l'histoire tragique que Brittany Miller, alors âgée de 21 ans, a racontée à ses proches et au public en 2017. Cette annonce dramatique lui a permis de mobiliser une cagnotte solidaire, avant qu'une enquête ne révèle la terrible vérité : tout était faux. Condamnée pour fraude, elle tente aujourd'hui d'expliquer son acte non par avidité, mais par une "détresse psychologique" intense.
Cette affaire de fraude au faux cancer de l'estomac, orchestrée par Brittany Miller, a depuis secoué l'opinion publique. On fait le point sur une supercherie qui a choqué le Royaume-Uni. Tout commence en 2017. Brittany Miller, une jeune femme britannique, annonce être atteinte d'un cancer de l'estomac en phase terminale. Parallèlement, une cagnotte en ligne est lancée pour l'aider à financer de prétendus traitements avant d'être fermée après deux dos, relaye BFM TV. Cette supercherie a abouti à la condamnation de Brittany Miller pour fausse déclaration en 2020, rapporte la BBC.
Pourquoi Brittany Miller a-t-elle inventé une telle histoire ?
Aujourd'hui, Brittany Miller livre ses quatre vérités pour expliquer l'inexplicable. Selon son témoignage, son acte n'était pas motivé par l'appât du gain, mais par une période de "très mauvaise santé mentale". Elle décrit une spirale descendante marquée par la perte de son emploi et une rupture amoureuse qui l'auraient plongée dans une solitude extrême.
Sa justification de la fraude repose donc exclusivement sur une intense détresse mentale. Dans une interview rapportée par la presse britannique suite à sa condamnation, elle confie avoir eu des pensées suicidaires. "J'étais dans un endroit tellement sombre avec ma santé mentale et j'avais des idées suicidaires. Je ne voulais tout simplement pas être seule et je voulais garder les gens près de moi", a-t-elle expliqué, affirmant que le mensonge était une tentative désespérée de conserver ses proches à ses côtés. La jeune femme a également assuré qu'elle n'avait pas touché aux dons récoltés par la cagnotte. "Dès que j’ai vu qu’il y avait des dons, j’ai immédiatement fait fermer la page et je n’ai pas touché un centime", a-t-elle expliqué.
Détresse psychologique : un argument suffisant pour la justice ?
Face aux juges, l'argument de la maladie psychologique devant la justice, bien qu'entendu, n'efface pas la responsabilité pénale. Le tribunal a reconnu l'escroquerie et l'a condamnée à une peine de 12 mois de prison avec sursis. Le montant de la compensation versée par Brittany Miller aux victimes et donateurs a été fixé à 1 500 livres.
Au-delà du cas personnel, cette affaire interroge sur la frontière entre le mensonge pathologique et la fraude délibérée. Si la justice a tranché, l'opinion publique reste divisée, notamment sur l'utilisation des fonds récoltés. Mais l'une des plus tristes conséquences de la fraude aux cagnottes solidaires est l'érosion de la confiance envers les vrais malades du cancer, dont la crédibilité est fragilisée par ce type de scandale.