Alexandra Rosenfeld sous l’emprise de son ex-compagnon Jean Imbert : son récit choc

Alexandra Rosenfeld a choisi de ne plus se murer dans le silence. L’ancienne reine de beauté, sacrée Miss France 2006, fait partie des quatre femmes ayant témoigné contre le chef et ex-compagnon Jean Imbert l’accusant de violences conjugales et psychologiques. Dans une enquête publiée en avril 2025 par le magazine ELLE, l’une d’elles prénommée Éléonore révèle les dessous de sa relation toxique avec le gagnant de la troisième édition de Top Chef.

Alexandra Rosenfeld victime des violences de Jean Imbert

En août dernier, cette plaignante lève le voile sur sa véritable identité et l’on découvre qu’il s’agit en réalité d’Alexandra Rosenfeld. La femme de 38 ans prend la parole sur sa page Instagram en postant une publication, dévoilant les résultats d’une radiographique d’une fracture du nez. Cela fait suite à un "traumatisme par choc direct", dû à un coup de tête qui lui aurait été asséné par Jean Imbert, lorsqu’ils étaient en couple de 2013 à 2014.

Sur le réseau social, l’entrepreneuse et professeure de yoga révèle également dans son témoignage "le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés" de son ex-partenaire pour la faire taire, douter d’elle et de sa valeur, poursuit-elle en dénonçant l’emprise du chef de 44 ans. "Je ne savais même pas que ça s’appelait comme ça. Je crois que le problème, c’était moi. Je suis restée. Parce que je l’aimais", regrette la trentenaire.

L’ancienne Miss soutenue par sa communauté, son ex-compagnon clame son innocence

"J’ai réussi à partir quand il s’est tourné vers une autre", raconte l’ex-compagne de Jean Imbert en expliquant. "Je ne servais plus à rire. Il m’a enfin laissée partir." Un témoignage choc qui a trouvé le soutien de centaines de milliers d’abonnés qui l’ont soutenu sur Instagram. 

Depuis les révélations de l’affaire, une autre ex-compagne, Lila Salet, a témoigné à la radio contre le chef Jean Imbert sur RTL pour dénoncer ses agissements. Alors que le chef étoilé français clame son innocence, il s’est mis en retrait de ses fonctions pour une durée indéterminée. 

Alexandra Rosenfeld sous l’emprise Jean Imbert durant leur relation

Ce mercredi 3 septembre, Alexandra Rosenfeld était l’invitée de l’émission Quotidien sur TMC. Pour la première fois, elle s’est exprimée à la télévision sur l’affaire Jean Imbert. L’occasion de s’expliquer sur les raisons qui l’ont incité à témoigner. "Ma première réaction a été de dire non parce que j’ai eu peur, je ne voulais pas parler", admet la mère de famille avant de se raviser. "Et puis après réflexion, je me suis dit : 'c’est la parole qui vient à moi'. Je sais que ce qu’elles disent est vrai, et quatre compagnes, c'est toujours mieux que trois. Donc, je ne peux pas les laisser", confie l’ancienne Miss Europe.

Durant l’entretien télé, Alexandra Rosenfeld révèle ainsi que le chef culinaire aurait eu des mots durs à l’égard de toutes ses ex-compagnes. C’est notamment lors d’une rencontre en soirée avec l’actrice Lila Salet, qui a partagé la vie de Jean Imbert avant elle, que l’ancienne Miss a ouvert les yeux. "Je suis tombée dans ses bras, j’ai pleuré. Elle m’a dit : 'quitte-le !'", se souvient celle qui a vécu sous l’emprise du chef quadragénaire. Ce dernier l’aurait même suivi devant chez elle ou jusqu’à l’école de sa fille aînée pour la retrouver. 

Elle veut encourager la libération de la parole des victimes

"C’est très compliqué à expliquer. J'ai du mal encore à mettre des mots. Je pense qu'il faut l'avoir vécu pour comprendre ce que c'est", explique la trentenaire face à l’animateur. "Quand je me fâchais, que je partais, il pleurait. Et, en fait, moi-même, j'aurais pu dire il y a plusieurs années, à la première baffe ou à la première injure, je pars. Et puis en fait, je l'ai quitté des dizaines et des dizaines de fois et je n'arrivais pas à partir vraiment. L'emprise, c'est vraiment ça. C'est qu'il fait peur".

Aujourd’hui, la compagne du journaliste Hugo Clément souhaite la réparation des victimes et veut encourager d’autres femmes à briser le silence. "Je parle parce que ça m’aide aussi à me libérer, moi, et la parole d’autres femmes." Retour en images sur son témoignage dans le diaporama.