
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Le Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan) est un bureau du Centre national d’études spatiales charger d’enquêter sur les ovnis. Le mot ovni signifie “objet volant non identifié”. Il englobe plus généralement tous les phénomènes aperçus dans le ciel et dont on ne parvient pas à déterminer la nature.
Les premiers témoignages d’observations d’ovnis remontent à 1950. En pleine Guerre froide, les Américains et les Soviétiques sont engagés dans une course à l’armement. Les Américains créent dans le plus grand secret des avions appelés U-2. A partir de ce moment, de nombreux pilotes de ligne révèlent avoir aperçu d’étranges objets volants, rapides et brillants. L’armée américaine refuse de révéler l’existence des U-2. L’explication alors trouvée par le grand public est celle de vaisseaux extraterrestres.
Depuis 1977, le Geipan enquête sur les apparitions aériennes étranges en France. Sur près de 700 témoignages par an, 150 débouchent sur une enquête. Etant l’un des plus anciens bureaux d’enquête sur les anomalies du ciel, le Geipan a déjà présenté ses recherches à la NASA en qualité d’expert. Les enquêteurs du Geipan sont quatre et sont chargés de recueillir des témoignages, de réaliser des études et de publier leurs résultats en ligne. Une centaine de cas restent toujours inexpliqués.
Pour déterminer la nature d’un phénomène aérien inexpliqué, il faut prendre en compte plusieurs éléments : le lieu de l’observation, le moment de la journée, le nombre de témoins et leur témoignage... Le Geipan recoure aussi à des outils très variés : aéronautiques, aérospatiaux, astronomiques, météorologies, photographiques, etc.
La plupart des anomalies aériennes observées trouve une explication rationnelle.
Quelles sont les explications les plus fréquentes aux observations d’ovnis ?
Les avions de ligne sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres. À tout moment de la journée, près de 10 000 avions volent simultanément dans le ciel partout dans le monde.
Les drones sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres, particulièrement depuis que les drones civils sont de plus en plus nombreux.
Les ballons-sondes sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres. Ils sont utilisés pour prendre des mesures météorologies et astronautiques.
Les nuages sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres. Certains nuages, aux formes particulièrement spectaculaires, peuvent être à l’origine de ces observations : les cirrocumulus lenticulaires debout, les stratocumulus lenticulaires debout et les altocumulus.
Les étoiles et les planètes sont souvent confondues avec des vaisseaux extraterrestres.
Les oiseaux, les sacs plastiques et les ballons d’hélium sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres.
Les retombées d’engins spatiaux sont souvent confondues avec des vaisseaux extraterrestres.
Les météorites diurnes ou nocturnes sont souvent confondues avec des vaisseaux extraterrestres.
Les tirs de missiles, d’obus ou d’armes à feu sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres.
Les illusions d’optique sont souvent confondues avec des vaisseaux extraterrestres. A Pontoise, dans le Val-D’oise, une femme avait observé avec ses jumelles un objet ovale marbré de points lumineux. Le Geipan a révélé qu’il s’agissait d’une “vision entoptique”. Autrement dit, la femme a observé le fond de son propre œil reflété dans la lentille de ses jumelles.
Les satellites du programme Starlink sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres. Se déplaçant en longue file indienne, les 50 points lumineux qui traversent parfois le ciel nocturne sont en réalité des lancements de satellites organisés par le milliardaire Elon Musk.
Les lanternes thaïlandaises sont souvent confondues avec des vaisseaux extraterrestres.
Les “phénomènes lumineux transitoires” sont souvent confondus avec des vaisseaux extraterrestres. Lors d’un orage, différents phénomènes lumineux étranges peuvent se produire. Des jets bleus peuvent ainsi se former à partir du sommet des nuages et s’élever sur plusieurs kilomètres de haut dans la stratosphère. Des sylphes, flashs rougeâtres à tentacules, peuvent aussi se déployer verticalement sur 40 à 90 km au niveau de la mésosphère. Enfin, des “elfes”, disques lumineux pouvant atteindre 300km de diamètre, se forment pendant une milliseconde à 90 km d’altitude.