
Le 1er avril sera à nouveau un mois de changements et de nouveautés pour de nombreux compatriotes. Aides sociales, aides au logement, conditions de voyage, frais de notaire... Il y aura du bon et du moins bon pour...
On l’appelle "le vent qui rend fou". Dés jeudi et jusqu’au lundi 10 mars, il est attendu avec des rafales allant jusqu'à 130km/h.
"Un renforcement significatif du vent de sud-est est attendu ce jeudi avec des rafales atteignant 80 à 90 km/h sur les reliefs des Cévennes et dans le domaine de l'autan, pouvant localement atteindre 100 à 120 km/h vers la Montagne Noire, Patrick Marlière, météorologue pour Medias-Weather. Il baissera d'un cran vendredi avec des rafales comprises entre 70 et 80 km/h, localement 90 km/h. Samedi, l'autan soufflera en tempête avec des rafales proches de 90 à 110 km/h, et ponctuellement de 120 à 130 km/h."
L’autan noir est un vent particulièrement redouté dans certaines régions du pays. Mais de quoi s’agit-il. "La situation est due à une dépression sur la péninsule ibérique, qui fait remonter les vents de Sud-Est en Méditerranée autour du golf du lion, explique l’expert. Cela donne un vent marin très fort autour du golf, et lorsque ce vent s’enfonce dans les terres, on appelle cela le vent d’autan."
Il existe deux types de vents d’autan, le blanc et le noir. En réalité, ce vent est classé comme "autan noir" lorsqu’il est accompagné de précipitations, comme cela va être le cas pour les prochains jours. "Dès que les pluies commencent, l’autant commence toujours légèrement à faiblir", précise Patrick Marlière. À l’inverse, on l’appelle l’autan blanc lorsqu’il s’agit d’un vent très fort et sec pendant plusieurs jours.
Ce fameux vent d’autan à la réputation de rendre fou, mais qu’en est-il réellement ?
Dans la région de l’Occitanie, le vent d’Autan est souvent surnommé "le vent qui rend fou". En réalité, comme nous l’explique l’expert météo, "il y a toujours une affluence dans les hôpitaux lorsque le vent d’autan souffle pendant plusieurs jours".
Et ce sujet n’est pris à la légère ni par les météorologues, ni par le personnel soignant. Comme nous le raconte Patrick Marlière, il y a encore quelques temps "on contactais toujours les hôpitaux pour prévenir qu’un épisode de vent d’autan allait s’installer". "Souvent, on savait qu’il y avait une recrudescence d’arrivée dans les hôpitaux pour tous les domaines, donc les hôpitaux étaient contents de savoir quand un épisode d’autan va durer pour s’y préparer."
Mais quelle peuvent être les raisons derrière ces faits ?
De nombreux médias ont documenté, au fil des années cette recrudescence des consultations en urgence aux moments des vents d’autan, notamment pour des symptômes liés à l’anxiété et à des troubles cardio-vasculaires.
Pour Patrick Marlière, cela pourrait notamment s’expliquer par le bruit constant de le vent fort : "Ces vents violents, qui soufflent sans interruption pendant un temps assez long, y compris pendant la nuit, empêchent de dormir et fragilisent particulièrement les personnes sensibles".