A l’instar de la dépression Kirk une semaine plus tôt, la tempête Leslie risque de provoquer de fortes intempéries en France au cours de la semaine du 14 octobre. Le point.
Une “drache” monumentale ! s’exclamerait-on dans le Nord ou en Belgique. “Cela fait 25 ans que la France n’avait pas connu un mois de septembre aussi pluvieux”, indique un bulletin de Météo-France paru le 30 septembre. Dans le détail, l’organisme météorologique enregistre un “ excédent pluviométrique de près de 60 % par rapport aux normales 1991-2020”.
Des exceptions
La quasi-totalité de l’Hexagone est concernée par ces précipitations abondantes, à l’exception du sud de la Bretagne, ainsi que du Languedoc-Roussillon où les pluies ont atteint un niveau inférieur aux moyennes constatées habituellement.
A l’inverse, les précipitations étaient particulièrement fortes en Nouvelle-Aquitaine, dans le Massif central, le bassin parisien, les côtes de la Manche ainsi que les Alpes du Nord et le nord de la Corse.
Cumul de pluies
Cette situation pourrait se révéler préoccupante dans la mesure où ces pluies diluviennes de septembre interviennent après des mois eux aussi plus pluvieux que la normale. Ainsi, “sur environ 20% du territoire”, les relevés pluviométriques indiquent que depuis le début de l’année, les stations ont “déjà mesuré plus de pluies depuis le début de l'année qu'elles n'en reçoivent habituellement sur une année entière.” C’est le cas en particulier à Paris, à Strasbourg, à Beauvais, au Mans, à Blois, à Nancy, à Clermont-Ferrand et à Nice.
La situation ne semble pas en passe de se calmer. Dans un autre bulletin publié ce mardi, l’organisme met en garde contre des risques d’inondation dans 12 départements.