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Le ministère de la Santé publiait le 27 avril 2022 un décret alertant du danger des chenilles processionnaires. Deux espèces étaient visées : celle du pin et celle du chêne. Ces deux espèces seraient nuisibles pour notre santé. Mais qui sont ces chenilles ?
L’Anses (Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale) revient sur ces deux genres de chenille. La chenille processionnaire de pin colonise donc les arbres de la famille des pins. La seconde colonise des feuillus de la famille des chênes. Elles se déplacent en file indienne et vivent toujours en groupe. Elles tissent des nids de soies. A la nuit tombée, elles sortent pour manger les feuilles des arbres. Au dernier stade en tant que larve, la chenille du pin rejoint le tronc pour s’enfouir dans le sol et prendre la forme de chrysalide. Celle de chêne reste au niveau de l’arbre pour ce stade.
On les reconnaît par leur couleur brune orangée ou grise argenté. Leurs poils urticants sont leur marque de fabrique. Ce sont ces derniers qui constituent un danger pour l’Homme. En effet, un contact indirect, ou direct, avec leurs poils peut engendrer des réactions allergiques chez l’Homme. Leurs poils se déposent partout : sur vos habits, les meubles de jardin ou encore la terrasse. Elles peuvent provoquer de l’urticaire. Si elle peut être dangereuse pour l’Homme, cette chenille peut être mortelle pour d’autres espèces. Découvrez comment s’en débarrasser dans notre diaporama ci-dessous.
Un danger pour tous ?
Interrogée au micro de BFMTV, Alice Samama, animatrice de l’observatoire des chenilles processionnaires (FREDON France), précise qu’il faut "les gérer" plutôt que de lutter définitivement. En effet, ces dernières permettent de nourrir les mésanges et restent donc importante comme maillon de la chaîne alimentaire. Néanmoins, elles peuvent également être dangereuses pour notre écosystème.
En effet, Alice Samama précise qu’"elles se nourrissent des aiguilles : petites feuilles des pins et des cèdres". Au fur et à mesure, l’arbre finit par perdre "en force et en vigueur" et peut être atteint de maladies. Ce n’est pas les seuls touchés par ce phénomène. En effet, les animaux le sont aussi. Parmi eux, les chiens, les chevaux ou le bétail sont particulièrement sensibles à leur prolifération. En les approchant, ces animaux peuvent être touchés au niveau de la langue et de la truffe. Dans les cas les plus graves, il peut y avoir une nécrose entraînant une mort de l’animal.
Alors, comment lutter contre ces envahisseurs présents dans tous les départements français ? Consultez notre diaporama ci-dessous pour le découvrir.