Ron DeSantis : 6 choses à savoir sur le "successeur" de Trump, pressenti pour la présidentielle US de 2024
Les résultats des élections de mi-mandat américaines tombent au compte-goutte depuis cette nuit. On sait déjà que le républicain Ron DeSantis conserve son poste. Adulé par les électeurs conservateurs, le gouverneur de la Floride est pressenti pour succéder à Donald Trump et pourrait lui rafler l’investiture lors de l’élection présidentielle de 2024. Mais qui est vraiment cet homme politique américain ?

La nuit a été mouvementée outre-Atlantique. Hier avaient lieu les élections "midterms", de mi-mandat, dans les 50 états américains. Les électeurs étaient appelés à choisir leurs représentants au Congrès, pour les deux prochaines années. Une échéance cruciale pour la présidence de Joe Biden - et l’espoir, pour l’opposition républicaine, de gagner du terrain en attendant 2024, et de paralyser l’action des démocrates jusqu’alors. 

Les premiers bulletins ont été dépouillés dans la nuit, et quelques tendances se dessinent. Ainsi, précise La Tribune,  "Si les républicains semblent assurés de reconquérir la majorité à la Chambre des représentants, le contrôle du Sénat - actuellement divisé à 50-50, avec une voix décisive pour la vice-présidente démocrate Kamala Harris - est loin d'être acquis pour le parti de Donald Trump". 

L’ancien président avait promis une "vague" républicaine dans les urnes : pour l’heure, donc, il n’est en rien. 

Les midterms sont aussi l’occasion pour des millions d'américains d’élire ou de réélire le gouverneur de leur État fédéral. A ce titre, les démocrates ont décroché une belle victoire, avec la victoire, dans le Maryland, de Maura Healey, la première femme lesbienne gouverneure de l'histoire du pays. Mais un autre personnage attire aussi de nombreux regards au lendemain du vote. Il s’agit du républcain Ron DeSantis, 44 ans

Ron de Santi, la star montante du parti républicain 

Le gouverneur de la Floride, star montante du "Grand Old Party", a été réélu à la tête de l'État avec plus de 58% des voix, et semble plus populaire que jamais. Dans son discours victorieux, le républicain a laissé entendre qu’il voyait, désormais, plus loin… "Nous n’avons pas seulement gagné la réélection, nous avons redéfini la carte politique. Pour moi, le combat ne fait que commencer", s’est réjouit le républicain. Dans la politicosphère américaine, on parle déjà de lui comme du prochain candidat conservateur à l'élection présidentielle de 2024. 

Ron DeSantis était pourtant, jusqu’ici, l’un des plus fervents partisans de Donald Trump. Pourrait-il devenir son rival ? En France, le personnage est encore relativement méconnu.

Vidéo du jour

Vie privée, prises de positions choc et déclarations sur la France… Dans notre diaporama, découvrez 6 indiscrétions sur le gouverneur. 

C’est un père de famille, et il en joue

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C’est un père de famille, et il en joue

Le 46ème gouverneur de Floride est âgé de 44 ans, et son CV est déjà bien rempli. Diplômé des prestigieuses universités Yale et Harvard, il a d’abord exercé en tant que conseiller juridique au sein de la Marine américaine. 

Chrétien catholique, Ron DeSantis est marié depuis 12 ans, et père de trois enfants - qu’il n’hésite pas à mettre en scène dans ses clips de campagne.

Cette image de bon père de famille, jeune et dynamique, a la côte auprès des électeurs républicains. Il porte d’ailleurs de nombreuses mesures conservatrices au regard de l'éducation des enfants. 

Sa loi contre le mouvement “woke”

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Sa loi contre le mouvement “woke”

Ron DeSantis affiche sans embarras sa proximité avec les lobbys ultra-conservateurs, et compte bien aller dans leur sens. 

En mars 2022, il a ainsi signé une loi interdisant l’enseignement de la sexualité et de l’identité de genre à l’école - surnommée la loi “Don’t Say Gay” par les démocrates et les associations LGBTQI+. 

Un mois plus tard, DeSantis récidive avec la promulgation en Floride du "Stop WOKE Act" pour ‘Stop the Wrongs to Our Kids and Employees’ (arrêter de nuire à nos enfants et nos salariés), qui s’oppose à la présentation de l’histoire américaine sous le prisme du racisme et à la “culpabilisation” des blancs. 

Sa "vendetta" contre Disney

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Sa "vendetta" contre Disney

Le PDG du groupe Disney avait vivement critiqué la loi "Don’t Say Gay" mise en place par le gouverneur de Floride. 

Ron DeSantis, pour "punir" le géant, propriétaire par ailleurs du plus grand parc d’attractions de l’Etat, a promulgué une nouvelle loi, mettant un terme au statut spécial de l’entreprise, exempté de la plupart des réglementations en vigueur en Floride, et qui pouvait bénéficiait de certains services publics (entretien des parcs, pompiers, traitement des eaux…). 

Il est anti-avortement

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Il est anti-avortement

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