Le paiement sans contact s'est démocratisé ces dernières années. Il donne néanmoins la possibilité à des personnes malintentionnées de vous soutirer de l'argent. Voici nos conseils pour éviter les arnaques.
Tous les ans, ils doivent payer davantage. Les Françaises et les Français qui s'acquittent encore de la taxe d'habitation le voient bien : les sommes à régler à l'administration grimpent régulièrement. Et pour cause ! Les revalorisations des valeurs fiscales des logements ainsi que celles des valeurs locatives cadastrales pèsent généralement lourd sur le portefeuille, souligne le site spécialisé Dossier Familial. "Les revalorisations sont généralement conséquentes", écrivent en effet nos confrères.
En pratique, insiste le journal, les hausses dépassent parfois les 18%, comme ce fut le cas entre 2014 et 2019, pour certains ménages de Nantes, Toulon ou Nice. En moyenne, les revalorisations s'établissaient aux alentours de 13%, poursuit Le Figaro, sur lequel se base le journal en ligne.
Comment contester une hausse trop forte ?
Si c'est effectivement votre cas, il existe des solutions. Il est possible, par exemple, de faire une réclamation. Concrètement, cela signifie envoyer un formulaire de mise à jour de la description de son bien à l'administration fiscale. Il faudra alors contester la valeur locative cadastrale, ce qu'il est possible de faire oralement, au centre des impôts dont dépend votre habitat, ou directement depuis le site internet des impôts : impots.gouv.fr.
Dès lors, le fisc dispose de six mois pour vous répondre. Sans réponse de sa part, votre demande a été rejetée. A partir de là, il n'y a plus de recours, il vous faudra payer.
Ces démarches, si elles concernent essentiellement la taxe d'habitation, s'appliquent aussi en cas de revalorisation de la taxe foncière. Si celle-ci aussi vous paraît trop élevée… Vous savez quoi faire !