
Les pays nordiques trônent chaque année sur le podium du classement des pays les plus heureux du monde. Voici leur secret.
Joyeux anniversaire ! Cela fait trente ans, en 2021, que les retraités (et les autres) paient la contribution sociale généralisée — la CSG. Créée par Michel Rocard dans le cadre de la loi de finances pour 1991, cet impôt à cela de particulier qu’il est prélevé directement sur les revenus d’activités ainsi que les revenus de remplacement. Son taux, ainsi qu’a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet, varie d’un type (et d’un montant !) de rémunération à un autre (il diffère sensiblement entre les actifs et les retraités… mais peut aussi varier considérablement d’un retraité à l’autre).
Dans le détail, rappelle le Journal du Dimanche dans son article anniversaire sur le sujet, la contribution sociale généralisée comprend une assiette (qui correspond, rappelons-le, à l’intégralité des revenus concernés par la taxe) bien plus large que l’impôt sur le revenu. C’est pourquoi elle a rapporté quelques 115,5 milliards d’euros en 2019… quand l’impôt sur le revenu et la TVA permettait la récolte de 75,5 milliards et 174,4 milliards d’euros respectivement.
En 2021, rappelle le site spécialisé TacoTax, la CSG comporte plusieurs taux. C’est dans le cadre des revenus du salaire qu’ils sont le plus élevés.
La CSG, que l’Union européenne estime d’ailleurs être une taxe plutôt qu’un impôt, vise à financer la Sécurité sociale. Elle apporte en effet de nouvelles ressources à ce pan essentiel de l’économie française. En outre, depuis 2018, elle alimente aussi l’assurance chômage. Très concrètement, cela signifie que l’argent récupéré par la CSG est utilisé pour financer les aides financières à caractère familial ou social que verse la caisse d’allocations familiales, mais aussi le minimum vieillesse, la branche maladie de la sécurité sociale ainsi que l’ensemble des prestations liées à la dépendance ; prises en charge par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
Dans les faits, rappelle l’Insee sur son site, il n’y a pas que la CSG. Il faut aussi évoquer sa sœur jumelle, la Contribution à la réduction de la dette sociale (CRDS), un impôt “créé en 1996 pour résorber l’endettement de la Sécurité sociale”, précise l’Institut.
Tout individu ou personne physique domicilié dans l’Hexagone au titre de l’impôt sur le revenu est également redevable de la CRDS ; qui s’applique sur une assiette de revenu plus imposante encore que ne le fait la CSG. Dorénavant, elle est prélevée à la source sur l’ensemble des revenus d’activités, de remplacement, mais aussi de placements et ceux issus du patrimoine… Au taux unique de 0,50%.