Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Pâtures verdoyantes, plages à moins de trois heures de Paris… Le littoral normand demeure depuis le XIXᵉ siècle un lieu de villégiature des Franciliens. La crise sanitaire et les confinements en découlant ont accentué son attrait. En effet, nombreuses sont les personnes résidant en région parisienne qui ont cherché à s’évader vers des espaces naturels, au printemps dernier.
"On a eu une augmentation significative de nos ventes depuis le déconfinement, tout le monde veut voir la mer", a déclaré Lionel Vepierre, directeur de l’agence AS Immobilier à Dieppe. "Notre demande de pied-à-terre a explosé et ce sont surtout des Parisiens qui cherchent ces appartements en centre-ville. Aujourd’hui, la résidence secondaire représente près de 50% de notre activité."
Résidence secondaire : une vie entre Paris et la Normandie grâce au télétravail
La mise en place du télétravail a également contribué à la mise au vert de nombreux Français disposant d’une résidence secondaire. Au Havre, Caroline Nicolosi l’a aussi observé dans son agence : "Le télétravail permet aujourd’hui d’envisager une vie entre Paris et Le Havre et on note l’arrivée de Parisiens qui ont voulu trouver un peu de verdure et d’air marin tout en étant proches de la capitale. On constate aussi un retour des Normands qui étaient partis travailler à Paris."
La dynamique est toutefois présente depuis 2017. "Les Parisiens, qui venaient au départ pour investir, commencent à penser à s’installer, mais le gros de notre clientèle vient d’abord au Havre pour y travailler", explique-t-elle. "On commence à devenir une alternative pour la résidence secondaire, mais nous n’avons pas encore la réputation de station balnéaire."
Quelles sont les villes les plus recherchées ?
Résidence secondaire en Normandie : une forte demande, mais une faible offre
Cherbourg, Deauville, Étretat… Si la demande est exponentielle depuis 2002, l’offre, elle, est en recul en bord de mer. L’étude établie par SeLoger le démontre.
Voici la différence entre l’offre (qui va jusqu’à – 69%) et la demande qui s’élève jusqu’à +65%, entre novembre 2019 et novembre 2020 :
- Cherbourg - demande : + 54% vs offre : - 69%
- Deauville - demande : + 53% vs offre : - 29%
- Dieppe - demande : + 66% vs offre : - 41%
- Étretat - demande : + 63% vs offre : - 13%
- Granville - demande : + 65% vs offre : - 41%
- Honfleur - demande : + 51% vs offre : - 16%
- Le Havre - demande : +64 % vs offre : +5 %
- Trouville-sur-mer - demande : + 53% vs offre : - 24%
Quid des prix ?
Immobilier en Normandie : des prix toujours intéressants
Le climat semble aussi attirer la foule. "Avant notre région avait la réputation d’être humide en été, ce n’est plus le cas, au contraire on devient la région où la chaleur en été est encore supportable", assure un agent dieppois. La Normandie serait-elle alors un "îlot de fraicheur dans des étés de plus en plus caniculaires" ?
Hormis ses températures clémentes, ce sont aussi les prix attrayants du littoral normand qui boostent la demande. Voici, dans le détail, le prix au m2 dans les 8 villes normandes plébiscitées :
- Cherbourg : 2 008 € le m²
- Deauville : 5 225 € le m²
- Dieppe : 1 656 € le m²
- Étretat : 2 272 € le m²
- Granville : 2 389 € le m²
- Honfleur : 2 813 € le m²
- Le Havre : 2 226 € le m²
- Trouville-sur-mer : 4 272 € le m²