Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Certains assureurs sont toujours dans le viseur. L’association de défense des consommateurs Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) lançait en décembre dernier la première alerte. Elle pointait ceux réduisant les garanties accordées aux fonds en euros, pour contrer les effets des taux bas. Les épargnants y perdent alors de l’argent. Selon Le Monde, le tour de passe-passe continue.
Le quotidien évoque le dernier exemple en date : l’offre de Spirica, le "laboratoire" du Crédit agricole assurance. Son nouveau fonds en euros, choisi pour la protection qu’il offre à l’épargne placée, ne garantit plus que 98% de la somme investie nette de frais. Les assureurs justifient cette pratique du fait de l’obligation européenne, pour les compagnies, d’avoir autant de fonds propres que de protection. Ils évoquent également les taux bas, les obligeant à revoir leurs garanties à la baisse.
Certains contrats peuvent toutefois être épargnés.
Assurance vie : les contrats particuliers échappent à la baisse
Si vous êtes un ancien souscripteur ayant contracté une assurance vie à titre particulier, vous n’êtes pas concerné par la chute des garanties. L’assureur doit en effet obtenir votre accord.
En revanche, ceux possédant des contrats collectifs peuvent être visés par cette diminution. Comme le souligne Le Monde, les associations du type Afer (Aviva), Agipi (Axa), Amap (Macsf), ou Smerep (Suravenir), ont en effet la possibilité de modifier les garanties en accord avec l’assureur. Problème, les "adhérents" n’en ont pas connaissance.
Pour savoir quel contrat vous possédez, quel niveau de fonds euros est garanti, et quelle est sa valeur de rachat en cas de résiliation les 8 premières années, consultez sa notice. Si la somme de cette dernière baisse au fil des années, cela signifie que la garantie est revue.