Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Le contexte économique et sanitaire anxiogène pousse les Français à bouder l’assurance vie. Depuis la période de confinement, les épargnants privilégient en effet les placements liquides, comme le Livret A et LDDS, qui permettent de retirer facilement les fonds, si besoin est. Les ménages, "refusent de s’engager sur le moyen et le long terme tant que le contexte sanitaire et économique ne s’est pas clarifié", détaille d’ailleurs Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.
La décollecte sur l’assurance en est la preuve : 5,2 milliards d’euros ont été retirés sur les contrats depuis le début de l’année 2020. Du jamais vu !
A cette situation particulière, s’ajoute "la nécessité de placer un tiers de ses versements sur l’assurance vie en unités de compte". Selon l’économiste, cela "échaude certains assurés qui ne veulent prendre aucun risque avec leur épargne", rapporte Le Figaro.
Pourtant, sans risques, les gains demeurent extrêmement faibles : 1% de rendement possible sur les fonds en euros, soit de quoi à peine couvrir l’inflation. Pour les moins frileux qui espèrent gagner davantage, la diversification peut être une solution. Reste toutefois à savoir comment s’y prendre : faire appel à un conseiller ou opter pour la gestion pilotée ? Voici les différentes possibilités qui s’offrent à vous.
Assurance vie : contactez votre conseiller pour diversifier vos fonds
Si vos compétences en la matière sont limitées, mieux vaut faire appel à un professionnel. Conseiller en gestion de patrimoine, courtier en ligne ou conseiller d’une banque privée… Il saura vous aiguiller, en fonction de votre profil et de vos attentes.
Gardez toutefois en tête que sa rémunération va souvent de pair avec les placements qu’il promeut. Sauf s’il facture ses honoraires. Il est alors rétribué (lui ou son employeur) grâce aux frais de versement (jusqu’à 5 %) et via des commissions (versées par l’assureur du contrat ou sociétés de gestion des fonds au sein desquels l’épargne est investie), note le quotidien économique.
Si cette solution ne vous enchante pas, tournez-vous alors vers les pratiques qui suivent...
Assurance vie : construisez vos propres portefeuilles
De nombreux intermédiaires sélectionnent ou recommandent des allocations précises. Les niveaux de risque, variables, permettent de répondre à l’ensemble des profils ainsi qu’aux différentes durées souhaitées pour les placements. Reste simplement à reproduire celles qui vous correspondent.
De nombreux établissements offrent aussi des gestions conseillées, avec suivi régulier. Vous n’avez qu’à appliquer ensuite les conseils donnés, et modifier si besoin votre portefeuille, pour maîtriser la prise de risque.
Si cette méthode ne vous convient pas, reste la gestion pilotée.
Assurance vie : pour plus de simplicité, optez pour la gestion pilotée
Que ce soit par manque de temps ou d’informations, vous ne souhaitez pas vous préoccuper de votre contrat ? La gestion pilotée, à présent ouverte quasiment à l’ensemble des souscripteurs, est alors une bonne alternative. Votre contrat sera confié à un professionnel (société de gestion), qui sélectionnera pour vous les meilleurs fonds disponibles, en fonction de la conjoncture économique, et de votre profil (niveau de risque souhaité, délai d’investissement, et montant).
Les frais de gestion seront majorés de 0,20 à 0,50% par an en moyenne. Ticket d’entrée ? Moins de 1 000 euros.
En 2019, où le marché boursier était au beau fixe, les gestions pilotées offensives (70% d’actions minimum), ont augmenté de 15 à 25% après règlement des frais. Les plus prudentes (30% d’actions) ont, quant à elles, gagné 4 à 8%.