
Jeudi 16 mars 2023, l’intersyndicale s’est réunie à la suite de l’annonce de l’utilisation du 49.3 pour adopter la réforme des retraites. Une nouvelle mobilisation nationale a été déclarée pour le...
Le plan d’épargne retraite, plus communément appelé PER, est un produit d’épargne retraite disponible depuis le 1 er octobre 2019. Il existe 3 types de PER différents, destinés à des publics distincts : le PER d’entreprise collectif, d’entreprise obligatoire et le PER individuel. C’est de ce dernier dont il est question ici. Il succède au plan d’épargne retraite populaire, dit "Perp". Ce plan s’inscrit dans le long terme, vous permettant d’économiser certaines sommes tout au long de votre vie active, qui vous seront reversées sous forme de pension ou de rente une fois votre retraite arrivée.
Le PER est ouvert à tout un chacun, c’est-à-dire qu’il n’est soumis à aucune condition, notamment de secteur d’emploi ou encore d’âge du salarié souhaitant y souscrire. Libre à vous d’y verser quand vous voulez les sommes que vous voulez tout en restant sous les plafonds impartis, et ce tout au long de votre vie active. Il est également possible d’y faire transférer des fonds issus d’un PER d’entreprise.
Dans le cas de figure où le titulaire d’un PER décède, les sommes épargnées jusqu’alors seront reversées à ses héritiers, ou encore aux bénéficiaires désignés dans le contrat, sous forme de versement unique ou de rente. Techniquement, ce plan est conçu pour que ses titulaires puissent d’une certaine manière cotiser dans le but de gonfler leur pension de retraite le moment venu. Cependant, son utilisation peut également aller plus loin.
En effet, comme le stipulent nos confrères du Parisien, l’ouverture d’un PER n’est en aucun cas soumise à une limite d’âge. Il vous serait donc tout à fait possible d’ouvrir un PER pour votre enfant et de le gérer jusqu’à sa majorité. Cela vous confèrera un certain avantage fiscal dans la transmission de votre capital. En effet, votre progéniture pourra avoir recours à un cas de déblocage anticipé de ces fonds, notamment dans le cas de l’achat d’une résidence secondaire.
Retrouvez ci-dessous les 10 pièges à éviter lors de la gestion de votre PER, d’après Le Journal des Seniors.
Dans le choix de votre PER, ce n’est en effet absolument pas le premier critère à prendre en compte. En effet, peu importe le taux de défiscalisation indiqué, vous économiserez toujours le même montant en impôts que celui que vous aurez préalablement versé sur votre PER.
En effet, effectuer de très gros versements sur votre PER n’est pas forcément judicieux. Vous ne pourrez, a priori, pas récupérer ces fonds avant l’arrivée de votre retraite. Certains cas de force majeure tels qu’un décès ou une liquidation judiciaire peuvent néanmoins vous permettre d’y accéder.
Si vous n’êtes pas ou peu imposable, il vaut mieux ne pas activer la déductibilité de vos versements à l’entrée. En effet, vous ne pourrez alors déduire qu’une très faible somme, alors que ce ne sera pas le cas si vous n’optez pas pour cette option.
En effet, il est très important de prendre en compte le montant des frais associés lors du choix de votre PER. Vous devez également prendre en compte le montant des frais en question dans vos prévisions budgétaires.
En effet, les versements associés à un PER permettent une déduction de vos impôts, à ne pas confondre avec une réduction. La somme en question se soustrait donc du revenu imposable et non pas directement de l’impôt.
Les versements sur PER sont soumis à un plafond fixé annuellement par le fisc. Il est cependant possible de le dépasser, en intégrant le plafond non utilisé des 3 dernières années ou en mutualisant les plafonds de déduction si vous êtes en couple.
En effet, réinvestir les gains fiscaux annuels de votre PER vous permettra d’optimiser la rentabilité de votre contrat.
Il est important de penser à ajuster votre prélèvement à la source chaque année, en fonction du taux établi annuellement par le fisc en fonction du montant votre imposition de l’année précédente. Il est important de le faire, faute de quoi vous risqueriez de payer trop d’impôt sur le revenu ou encore d’avoir à régulariser la somme manquante par la suite.
En effet, les cotisations au PER sont à déclarer l’année qui suit le versement en question.
Afin de garder plus de visibilité sur votre budget et d’être certain de cotiser régulièrement à votre PER, il est conseillé d’avoir recours à des dits "versements libres programmés", correspondant à une sorte de virement automatique et mensuel vers votre PER.