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“J’ai l’impression que ce procès est utilisé pour d’autres fins que la vérité”. Avocate pénaliste de deux accusés au procès des viols de Mazan, Me Nadia El Bouroumi était l’invitée de Sam Zirah dans l’émission Chez Zirah, diffusée ce lundi 25 novembre sur Youtube. L’occasion de revenir sur la polémique qu’elle a créé après avoir posté une vidéo sur ses réseaux sociaux et sur l’exploitation médiatique de ce procès.
Fin septembre, l’avocate postait plusieurs vidéos sur ses réseaux sociaux dans lesquelles elle exposait ses prises de position sur le procès des viols de Mazan. L’une d’elle avait particulièrement choqué l'opinion publique : on y voyait l’avocate dans sa voiture en train de danser sur la chanson "Wake Me Up Before You Go-Go" de Wham !, dont le titre signifie en français "Réveille-moi avant que tu t’en ailles". Cette séquence avait été interprétée comme une référence direct à la soumission chimique. “On a manipulé cette vidéo et mes publications”, explique Me El Bouroumi.
Un détournement de l’information judiciaire
Mais c’est la médiatisation de ce procès au sens large que pointe du doigt l’avocate, à commencer par les actions de Caroline Darian, la fille de Gisèle Pelicot. Interrogée sur ce qu’elle pense de Caroline Darian, Me El Bouroumi évoque avoir “un gros problème dans ce dossier”.
“C’est un drame qu’ils ont vécu cette famille, c’est pas discutable. [...] Les victimes de ce dossier sont aussi les enfants. Mais la première chose que [Caroline Darian] fait c’est de rédiger un livre pendant une information judiciaire où, elle sait, puisqu’elle s’est constituée partie civile, qu’il y a des hommes comme mes clients qui disent “attendez, nous aussi on a été manipulés”. Moi j’ai un problème car j’ai l’impression que ce procès est utilisé pour d’autres fins que la vérité”.
“Est-ce que ça se fête ça ?”
L’avocate a ensuite évoqué le gala que Caroline Darian souhaite organiser à Avignon pour la fin du procès des viols de Mazan le 20 décembre prochain, au profit de son association "M'endors pas". “Quand j’apprends qu’on va faire un gala le soir des plaidoiries, ça m’a mis les larmes aux yeux”, explique-t-elle à Sam Zirah. “Comment on peut faire un gala suite à la condamnation de son propre père ? D'autres hommes qui vont être condamnés évidemment ? Est-ce que ça se fête ça ?”, poursuit-elle.
“Je me dis qu’il y a d’autres enjeux que ce procès”
“Moi je dis dans ce dossier que Caroline elle sort un livre, son mari il est rédacteur en chef, on a une médiatisation qui est extraordinaire, comme tous les avocats de la défense on essaie d’intervenir, nos propos sont détournés… je me dis qu’il y a d’autres enjeux que ce procès. Et je me dis qu’effectivement ce livre a entraîné des enjeux qui n’auraient pas dû être dans un procès pénal”, explique l’avocate faisant allusion à des “enjeux de films”, des “enjeux financiers”.