
Les arnaqueurs continuent malheureusement de sévir en France, arborant pléthore de stratégies plus vicieuses les unes que les autres. Comment éviter de se faire arnaquer ? Quel est le réflexe à adopter pour...
Elle avait disparu samedi 22 octobre, après une soirée en boîte de nuit, dans le centre de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), à une quarantaine de kilomètres de son village de Tauriac, dans le Lot. Justine Vayrac, une jeune maman de 20 ans, a été retrouvée sans vie jeudi, après les aveux du principal suspect, Lucas L., en garde à vue.
Cet exploitant agricole de 21 ans, décrit comme un garçon "sans histoires" par plusieurs de ses connaissances, n’a pourtant pas répondu à toutes les interrogations des enquêteurs.
Ce soir-là, Justine le croise en boîte de nuit : ils se connaissent, de vue. Lucas lui offre une coupe de champagne. Quelques minutes plus tard, la jeune femme se sent mal ; un ami l’accomapgne dehors. Lucas L. les suit. L’ami, Théo, finit par les laisser. Plus personne n’aura, dès lors, de nouvelles de la mère de famille.
Très vite, Lucas L. fait figure de principal suspect.
Jeudi, au terme de sa garde-à-vue, le jeune homme est finalement passé à table, avouant avoir tué la jeune femme après un rapport sexuel consenti, chez lui, à Beynat. Il raconte avoir ensuite enterré son corps, non loin de là, à l’aide d’un engin agricole.
Sur ses indications, la dépouille, partiellement dénudée, de Justine, a été retrouvée dans l’après-midi.
Devant les enquêteurs, Lucas L. a concédé un "coup de poing" fatal. Mais déjà, lors des premières constatations, plusieurs traces de violences étaient mises en évidence sur le corps de la victime.
De nombreuses tâches de sang ont également été retrouvées, à la fois dans la chambre et à l’intérieur de la voiture du suspect. L’on s’interroge également sur les violences sexuelles que la victime aurait pu subir.
Jusqu’ici, toutefois, Lucas L., mise en examen pour enlèvement, viol et meurtre aggravé, a refusé d’en dire plus. Son mobile demeure inconnu, tout comme le déroulé précis de son crime.
En revanche, on en sait plus, désormais, sur les causes du décès de Justine Vayrac. Les premiers rapports de l'autopsie pratiquée sur la dépouille de la jeune femme ont été revélés, indique l'AFP ce lundi.
Dans notre diaporama, découvrez ce qu'ils nous apprennent sur les circonstances de sa mort.
Selon les premiers rapports d’autopsie, dévoilés ce lundi 31 octobre, Justine Vayrac est décédée des suites d’un étranglement.
Mais ça n’est pas tout. Justine aurait également reçu plusieurs coups avant de mourir. “"Les premières constatations établissent la pluralité des coups au niveau de la face dont au moins un avec une arme contondante", énonçait déjà le procureur de la République de Limoges, Baptiste Porcher, peu après la découverte du corps de la jeune femme.
De quel objet contondant s’agit-il ? L’enquête doit encore le déterminer. Aucune arme n’aurait été retrouvée, ni même évoquée par le suspect lui-même.
Selon les informations de CNEWS, l'autopsie confirmerait également que la jeune femme a subi un viol.
Les résultats des analyses toxicologiques, pratiquées sur la dépouille, n’ont pour l’heure, pas été communiqués. On ignore encore, donc, si Justine Vayrac a pu être droguée avant d’être tuée.
Le soir des faits, la jeune femme avait été prise de nausées alors qu’elle se trouvait en boîte de nuit. Elle venait de siroter une coupe de champagne, offerte par… Lucas L.
Toujours est-il que les premiers résultats de l’autopsie et les premiers éléments de l’enquête laissent entrevoir un terrible scénario, d’une grande violence.
Pour rappel, des traces de sang ont été mises en évidence dans la chambre et dans la voiture de Lucas L. Le sac à main calciné de la victime avait également été retrouvé aux abords du domicile du suspect.
Lucas L. devrait prochainement être entendu, afin d’être exposé à ses contradictions.