La Dame blanche de la Croix-Rousse, le fantôme qui terrifie les LyonnaisIstock
Le quartier pittoresque et escarpé de la Croix-Rousse, à Lyon, abriterait depuis des siècles un voisin pour le moins troublant : le fantôme d'une « Dame blanche », qui sème l'effroi dans ses ruelles la nuit venue. Gare à ceux qui la croisent : elle aurait le pouvoir de jeter de terribles malédictions.

Dans la Ville Lumière, la légende se faufile entre les murs du quartier de la Croix-Rousse depuis le XVIIIème siècle.

Tout commence en 1840, lorsqu’un soldat raconte qu’il aperçoit souvent, lors de ses gardes, une femme vêtue de blanc errer sur les remparts Nord de la ville, aujourd’hui devenus le boulevard de la Croix-Rousse.

Dans sa main, elle porte tour à tour une coupe d’eau, une torche, un morceau de pain ou une épée.

Un beau jour, elle disparaît, non sans avoir hurlé auparavant, à l’adresse des passants :

« Malheur, malheur à vous tous ! »

La légende explique que les quatre objets symbolisent les quatre fléaux qui s'apprêtaient alors à s'abattre sur la capitale des Gaules : une coupe remplie d’eau pour les inondations de 1856, une torche pour la l’épidémie de choléra, qui a touché la ville jusqu’en 1850, un pain pour la famine, (qui, toutefois, n’a pas eu lieu) et une épée pour la guerre de 1870.

Les fantômes de la « Ville Lumière »

Selon certaines croyances, explique CityCrunch la Dame blanche de la Croix-Rousse pourrait être le fantôme de la déesse antique Cybèle : en 1704, les vestiges d’un autel au culte de la divinité avaient été exhumés non loin de là, de l’autre côté de la Saône.

Ses fouilles auraient-elles réveillé l’ire de la déesse ? Aujourd’hui, certains craignent encore de croiser l’ombre de la dame Blanche dans le quartier… Mais qu’ils se rassurent : l’entité n’aurait pas été revue depuis 1840.

En revanche, la ville de Lyon regorge de légendes similaires : on raconte qu’un fantôme hanterait le Château Perrache, et que le musée des Beaux-Arts, une ancienne abbaye, abriterait un curieux esprit démoniaque ayant pris possession au XVIème siècle, d’une religieuse.

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