Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
Que s'est-il passé sur cette route de l'Eure ? Les gendarmes ont lancé un appel à témoin mercredi 16 novembre avec pour objectif d'identifier la victime d'un hommicide commis il y a huit mois. Sur Twitter, il est précisé que la Section de Recherches de Rouen s'intéresse à l'identité d'une femme "entre 40 et 60 ans, porteuse d'un sac à dos et circulant sur une bicyclette pouvant être équipée de sacoches".
Cycliste de l'Eure : la victime n'a toujours pas été identifiée
Elle a été percutée par un véhicule le 9 mars 2022 au nord d'Evreux par un automobiliste roulant dans une Audi A4 noire et immatriculée en Pologne. "La victime n'a toujours pas été identifiée, son corps n'a pas été retrouvé", ajoute la gendarmerie dans son message, précisant que toute personnes détenant "des éléments sur le déroulement des faits ou susceptibles de permettre l'identification de la victime" peut contacter la Section de Recherches par téléphone ou par mail, au numéro et à l'adresse figurant dans le tweet ci-dessous.
Si les faits se sont déroulés au mois de mars, les gendarmes n'en ont eu connaissance qu'au mois de mai dernier, explique BFMTV. Plus précisément le 14 mai, lorsqu'une femme s'est présentée à la gendarmerie de Dieppe pour dénoncer un meurtre qu'aurait commis on ex-compagnon, un charpentier de 46 ans.
Cycliste de l'Eure : l'automobiliste l'aurait achevée "à coups de pelle"
S'exprimant face à la presse mercredi 16 novembre, le procureur de la République d'Evreux Rémi Coutin a précisé que cet homme a appelé son ex-compagne le 9 mars, lui expliquant qu'il venait d'avoir un accident sur la route. Il l'a ensuite rappelée pour lui dire que la cycliste percutée était en bonne santé, mais "le même jour, l'une de ses amies l'avait contactée pour lui dire qu'elle venait de passer au domicile de son ex-compagnon et qu'elle avait pris deux photos du pare-brise du véhicule Audi de celui-ci". Sur ces photos, on distingue "un gros impact circulaire avec une marque rouge au centre", précise le procureur de la République. Se rendant sur place le lendemain, l'ex-compagne de cet homme distingue elle aussi des traces de sang sur un côté de la voiture.
Elle questionne finalement le quadragénaire, qui lui explique avoir percuté une cycliste "qui ressemblait à une clocharde" alors qu'il était ivre au volant. Il aurait ensuite chargé le corps et le vélo dans sa voiture pour l'enterrer et, constatant qu'elle était encore vivante, il l'aurait tuée "en portant plusieurs coups de pelle", précise le procureur. Croyant au récit de cette ancienne compagne, les forces de l'ordre ouvrent une enquête, justifiée également par le témoignage d'une autre femme qui aurait eu une brève liaison avec le suspect. Il lui aurait confié ne pas être "bien dans sa tête car il avait renversé une vieille dame alors qu'il était au volant de sa voiture et qu'il l'avait achevée avant de l'enterrer". Voiture qui a été retrouvée brûlée par les gendarmes...
Cycliste de l'Eure : aucune disparition signalée
L'homme de 46 ans a été placé en garde à vue le 21 juin dernier et a expliqué avoir voulu faire "une blague" à son ancienne compagne, selon le procureur de la République. Il aurait abîmé lui-même sa voiture et y aurait versé du ketchup, ainsi que du sang de poule. Il change finalement de version après avoir vu les photos, reconnaissant avoir brûlé lui-même sa voiture. Il est alors mis en examen pour assassinat, recel de cadavre, destruction de preuve et dénonciation mensongère à l'autorité judiciaire. Placé en détention provisoire, il a changé une nouvelle fois de version le 10 novembre lors d'un interrogatoire, revenant sur son idée de "blague" pour sa compagne.
Huit mois après l'accident, les gendarmes n'ont retrouvé aucun corps. Surtout, ils ne savent pas qui pourrait être cette victime, puisqu'aucune disparition n'a été signalée dans l'Eure ni dans les départements limitrophe. Le signalement effectué à Europole n'a rien donné non plus. Selon les gendarmes, il pourrait s'agir d'une personne qui vivait seule, isolée de ses voisins et de ses proches, ou alors d'une personne qui était en transit dans le département au mois de mars.