Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
Une famille brisée. Les neuf victimes étaient à bord d'un Renault Scénic dont le turbocompresseur s'est emballé lundi 20 juillet. Après être sorti de la chaussée, c'est le véhicule entier qui prend feu. Cinq enfants ont succombé à l'accident et trois autres passagers sont dans un état extrêmement critique. Seul le pronostic vital du père de famille, le conducteur, n'est plus engagé. Les révélations sur l'origine technique du drame ont soulevé la question suivante : est-il risqué de conduire une Renault Scénic ?
Drame sur l'A7 : "Renault va devoir répondre de ses responsabilités"
Selon l'avocat de la famille, Maître Nicolas Cellupica, aucune faute humaine n'est à l'origine de l'accident, rapporte France Info. Il pointe du doigt l'imputabilité du constructeur automobile : "On doit mettre toutes les cartes sur la table et voir d'où vient précisément le problème et qui doit être tenu pour responsable pour ce drame et de cette évidence, et des premières analyses du rapport, j'en conclus que Renault va devoir répondre de ses actes et de ses responsabilités dans cet accident", a déclaré l'avocat.
Jusque-là, d'autres causes étaient évoquées. Le contrôle technique, par exemple, n'a pas été réalisé à temps puisqu'il aurait dû être effectué en mai 2020. Toutefois, à cause du confinement et de la pandémie mondiale, les délais ont été élargis à l'automne de cette année. "Même si le contrôle technique n'était pas dépassé, personne n'aurait vu cette défaillance-là, sur cette pièce-là, parce que ce n'est pas une pièce qui est examinée lors du contrôle technique" assure Nicolas Cellupica. Selon un témoignage, ce n'est pas la première fois que le turbo d'une Renault Scénic entraîne un accident...
Drame sur l'A7 : "En quelques secondes, le moteur s'est emballé"
BFMTV a recueilli le témoignage d'un ancien propriétaire d'une Renault Scénic. Cet homme qui souhaite conserver son nom secret, raconte ce qui lui est arrivé en 2011. "En quelques secondes, le moteur s'est emballé (...) il y a eu de la fumée, le hurlement du moteur… J'ai pu débrayer et laisser le véhicule s'arrêter sur la voie d'arrêt d'urgence", confie-t-il. Il était au volant d'une Renault Scénic et venait de pénétrer sur l'autoroute. Deux ans après, il porte plainte contre le constructeur automobile. À ce jour, l'automobiliste n'a reçu aucune réponse de Renault. Aux yeux de cet expert, il est trop tôt pour engager la responsabilité de Renault dans ce drame…
Drame sur l'A7 : "Ça me paraît prématuré pour Renault"
Philippe Touzé est ingénieur automobile et expert judiciaire. Interrogé par Planet, il estime que d'autres vérifications doivent être faites avant d'accuser le constructeur automobile. "Ça me paraît prématuré pour Renault. Il faudra s'assurer que l'entretien était fait correctement", explique le spécialiste. L'entretien du moteur est "soumis à une périodicité précise : tous les 20 000 kilomètres, un an ou deux ans. Et qualitatif : on ne met pas n'importe quelle huile dans n'importe quel moteur, surtout diesel", poursuit-il.
Renault a reçu plusieurs réclamations suite à des défaillances de turbocompresseur. Toutefois, l'ingénieur automobile affirme que "dans l'énorme majorité des cas, cela ne s'est pas soldé par des accidents dramatiques". Le moteur s'emballait, cassait, puis la voiture s'arrêtait. "Il faudra donc trouver un lien de causalité entre l'accident de l'A7 et les cas antérieurs avant de rendre Renault responsable du drame", conclut-il.