Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Un bleu sous l'oeil, le visage tuméfié
Telle est la description de Fiona Chafoulais faite par Corinne Leoty quand elle la croise quelques jours avant sa mort. D'après les informations du Parisien, Corinne est hôtesse de caisse depuis 25 ans dans le cinéma du centre commercial de Jaude, à Clermont-Ferrand. Un mercredi, elle accueille une famille des plus ordinaires, excitée à l'idée de partager un moment ensemble devant un film pour enfant. Soudain, son regard se pose sur la petite Fiona, âgée de cinq ans au moment des faits.
"Elle était très blanche, éteinte, elle avait un bleu sous l'oeil et un côté de la tête enflée. Ça m'a énormément perturbée. Je me suis dit : 'Cette petite a été frappée'. J'étais très inquiète pour elle", raconte Corinne Leoty devant la cour d'assises. Quatre jours plus tard, c'est le choc. Elle apprend qu'une enfant de cinq ans a disparu à Clermont-Ferrand et pense immédiatement à la fillette qu'elle a croisée au cinéma quelques jours auparavant. "J'espère que ce n'est pas la petite de mercredi qui est morte et dont les parents veulent faire croire qu'elle a disparu", avait-elle pensé. L'hôtesse de caisse finit par témoigner auprès du commissariat lorsqu'elle reconnaît Berkane Makhlouf, le beau-père de la victime, à la télévision.
Un bandeau jaune sur le côté gauche du visage
Le quotidien régional rappelle que Fiona Chafoulais avait été aperçue avec un bandeau jaune sur le côté gauche du visage, supposé cacher un hématome sur le front. Les deux prévenus, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf, n'avancent pas la même version des faits. D'un côté, le beau-père de la fillette affirmait que l'enfant s'était cogné contre le chambranle d'une porte. De l'autre, la mère affirmait que sa fille se faisait frapper par Berkane.