
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Comment épargner passés 60 ans, en 2022 ? Après tout, il n’y a pas d’âge pour faire des économies et il est important de continuer à prêter attention à l’évolution des marchés pour ne pas risquer de placer son argent dans un panier percé. Ceci étant, certains conseils généraux s’appliquent encore : pensez donc à diversifier vos sources de revenus pour éviter, en cas de coup dur, de tout perdre d’un revers de la main. Du reste explique Nathalie Cariou, coach en intelligence financière dont il est possible de suivre le travail sur le site Clefs de la réussite, il faut bien garder en tête que la meilleure épargne, "c’est celle qui est régulière est automatique". Quelque soit votre âge, il est donc toujours utile d’envisager un virement automatisé vers un compte d’investissement.
"Je ne suis pas certaine que l’âge de 60 ans soit un déclencheur quelconque. Ceci étant, il est vrai que passé un certain âge, on peut avoir envie de gagner plus. Souvent, cela veut dire qu’il faut opter pour des placements plus risqués que le Livret A. Dans l’idéal, il faut essayer de placer au moins 10% de ses revenus tous les mois", observe encore la spécialiste. Mais si les livrets bancaires sont à oublier, par quoi les remplacer ? Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Une autre question : jusqu'à quand faut-il continuer à mettre de l’argent de côté ? Quand sera-t-il possible, éventuellement, de profiter de ce petit trésor sur lequel on s'assoit en attendant Godot ?
"En théorie, l’épargne n’est pas supposée priver l’épargnant. L’argent mis de côté, c’est un surplus qui n’est normalement pas indispensable. Dès lors, il est théoriquement possible d’épargner de façon indolore jusqu’au terme de sa vie. S’il faut débloquer l’argent avant pour maintenir ou pour augmenter son pouvoir d’achat, c’est possible. Il en va de même pour financer une grosse dépense, quelle qu’elle soit. Dans le cas contraire, il sera toujours possible de le léguer", rappelle Nathalie Cariou, qui ne manque pas de souligner qu’il est toujours plus utile de faire travailler son argent plutôt que de le laisser dormir.
"L'assurance-vie, en 2022, reste un placement adéquat. Elle permet de constituer une épargne en panachant les fonds euros, qui sont garantis en capital et les unités de compte qui permettent de réaliser des produits. En outre, c'est un placement de moyen-terme, souple, dont on peut donc sortir à tout moment", observe l'économiste Philippe Crevel. Un avis que semble rejoindre la coach en intelligence financière Nathalie Cariou, pour qui l'assurance-vie est un bon placement passés les 60 ans. "L'assurance-vie couvre deux fonctions : c'est un placement qui peut rapporter des sommes très confortables et qui permet, rappelons-le, de préparer sa succession. Ce sont des atouts importants", indique-t-elle.
"Il faut se défaire de l'idée que l'épargne après 60 ans doit toujours être sécurisée. N'oublions qu'il reste au moins 25 ans d'espérance de vie environ, une fois arrivé à cet âge-là ! Dès lors, il n'est pas possible de se contenter de jouer petit bras. Le PEA permet d'investir sur le marché des actions européen. Il est intelligent de s'y intéresser", juge Philippe Crevel, encore une fois rejoint par Nathalie Cariou. "D'une façon générale, il est pertinent de prêter attention et d'aller vers la Bourse. Après 60 ans, il est logique d'avoir envie de gagner plus", observe-t-elle.
"Même s'il ne faut pas se contenter de jouer petit bras, il est toujours utile de prévoir un peu d'épargne de précaution. Cela peut facilement passer par le Livret A qui, il est vrai, ne rapporte pas grand chose. Mais il demeure utile pour conserver quelques milliers d'euros - l'équivalent de deux ou trois mois de dépenses mensuelles, pas plus - afin de faire face aux éventuels aléas de la vie courante", conseille Philippe Crevel.
"Jusqu'à présent, nous avons essentiellement parlé d'enveloppe fiscale. Pour autant, il est aussi important de penser à la pierre. L'immobilier locatif, via le dispositif Pinel par exemple, permet de réduire sa facture fiscale tout en dégageant des revenus… et en sécurisant son patrimoine", indique Philippe Crevel.
Pour autant, observe Nathalie Cariou, la pierre physique n'est pas l'unique option : "Investir dans la pierre papier, c'est-à-dire en SCPI, présente aussi de nombreux avantages" pour ceux qui ne voudraient pas s'embarrasser d'un bâtiment, juge-t-elle.
"Rien n'empêche, à 60 ans, d'ouvrir un Plan d'épargne retraite (PER) ! En théorie, les sexagénaires sont encore en activité professionnelle, ce qui signifie que ce produit d'épargne peut les aider à réduire leur impôt sur le revenu tout en permettant de préparer leur cessation d'activité. Même sans revenus issus du travail, il demeure possible de minimiser sa fiscalité jusqu'à dix fois le plafond de la Sécurité sociale par an et la sortie en capital est possible. C'est un atout", conseille encore Philippe Crevel.
D'autres placements peuvent se montrer très intéressants, passés les 60 ans, juge Nathalie Cariou. La coach en intelligence financière cite notamment le crowdfunding, "notamment immobilier", aussi appelé "financement participatif". Cet outil de financement ne passe par les circuits traditionnels et permet aux uns de financer un projet (entrepreneurial, par exemple) tandis qu'il offre aux autres la possibilité d'un retour sur investissement. Des plateformes en ligne peuvent servir d'intermédiaires entre les deux partis.
"Pour peu d'avoir un peu de temps à y consacrer, il peut être intéressant de se pencher sur les crypto-monnaies. Elles peuvent en effet rapporter de l'argent. Mais il ne faut pas opter pour les plus réputées, comme le bitcoin. Il faudra attendre que celles-ci redescendent. Pour le moment, il vaut mieux parier sur celles qui montent", juge Nathalie Cariou.