5 conseils pour épargner même quand on ne gagne pas beaucoup
Régulièrement, vous avez du mal à boucler la fin de mois ? C’est une situation qui touche un nombre conséquent de Françaises et de Français. En 2018, 14% de la population environ était considérée comme précaire, rappelle Capital qui souligne que, cette année, le seuil de pauvreté est fixé à 1 063 euros mensuels pour une personne seule. En moyenne, les prestations sociales (parmi lesquels le RSA, les allocations logements et prestations familiales ou les minimas sociaux) représentent alors 41% des revenus de ces individus. Statistiquement, note Le Revenu, ce sont aussi ceux qui épargnent le moins. Cela s’est encore vérifié pendant la crise du coronavirus Covid-19, pointe BFMTV.
Épargne : peut-on vraiment mettre de l’argent de côté quand on gagne peu ?
Au terme du premier confinement, les deux déciles les plus aisés de la population hexagonale avaient capté 32 des 50 milliards d’épargne forcée. Ce sont ces familles qui peuvent bien davantage se permettre de reporter certaines de leurs dépenses telles que les voyages, les achats culturelles ou les sorties au restaurant, citent nos confrères.
Pour autant - et sans nécessairement parler du seul cas précédemment évoqué -, il est souvent possible de mettre un peu d’argent de côté ; même quand on gagne peu d’argent. A condition de bien s’organiser et de faire les choix pertinents…
Une fois constitué, ce patrimoine permet de préparer sa retraite ou, si l’on a déjà liquidé ses droits, de tout de même léguer quelque chose aux siens, rappelle l’hebdomadaire spécialisé en économie. Quelques conseils à ce propos dans notre diaporama.
1 - En épargne de long terme, optez pour l’immobilier
L’épargne se distingue en plusieurs catégories, rappelle Le Revenu. Certains placements permettent en effet de travailler son patrimoine sur le temps long. En général, il s’agit de placements financiers peu liquides, parfois risqués et souvent mieux rémunérés. Il y a aussi l’immobilier. Si vos revenus ne sont pas très importants, c’est vers lui qu’il faut se tourner. En effet, l’accès à la propriété permet d’augmenter considérablement son taux d’épargne.
2 - Ne pas pour autant oublier l’épargne de précaution
Troisième volet essentiel à ne pas perdre de vue : l’épargne de précaution. Cette dernière est régulièrement placée sur des produits liquides et doit pouvoir être disponible à tout moment. Et pour cause ! C’est grâce à elle que vous pourrez parer aux imprévus. Assurez-vous donc de l’alimenter régulièrement.
3 - Faut-il privilégier le LEP ou le Livret A ?
Parmi les placements dits de précaution, on retrouve notamment le Livret A et le Livret d’épargne populaire (LEP). Dans l’idéal, optez pour le second : dans l’immédiat, il est deux fois plus rémunérateur et pas moins liquide.
4 - Quid du PEL ?
Le plan d’épargne logement, dans certains cas, peut aussi s’avérer particulièrement utile. Mais seulement s’il n’est pas récent ! Si vous disposez d’un vieux PEL bien rémunéré, il peut tout à fait servir d’épargne de long terme, substituable à une assurance-vie ou un achat immobilier.
5 - Vous avez acheté avec emprunt ? Ne revendez pas trop vite
L’achat d’une résidence principale est coûteux et engendre un certain nombre de frais qu’il faut prendre en compte au moment de trancher. Certains de ces frais peuvent ne pas être rémunérateurs sur le long terme, si vous revendez trop vite le bien. C'est le cas des frais d'agence, de notaire ou de mutation. Assurez-vous donc de les avoir récupérés en capital avant de changer de domicile.