Plus de 80 % des Français reçoivent des appels commerciaux intempestifs qui visent principalement un certain type de profil.
Encore un aliment dont il faut se méfier. Le thon en boîte serait contaminé par un niveau de mercure particulièrement dangereux pour la santé, selon une enquête menée l’organisation non gouvernementale Bloom et relayée par Foodwatch.
Dénonçant un vaste “scandale sanitaire”, ces associations mettent en cause des groupes de pression ayant étendu leur influence sur les industriels. Elles estiment en effet que la réglementation appliquée au niveau international favorise des pratiques néfastes pour la santé humaine.
Le lobbying mis en cause
Dans le texte accompagnant son rapport d’enquête publié ce mardi 29 octobre, l’association Bloom écrit ainsi :
“Ce lobbying cynique s’est traduit par la fixation d’un seuil ‘acceptable’ de mercure trois fois plus élevé pour le thon que pour d’autres espèces de poissons telles que le cabillaud, sans qu’il n’existe la moindre justification sanitaire pour un seuil différencié (...) le seuil de dangerosité n’a pas été fixé dans l’objectif de protéger la santé humaine, mais uniquement les intérêts financiers de l’industrie thonière.”
Des boîtes de thon passées au crible
Par le passé, d’autres associations de consommateurs ont déjà tiré la sonnette d’alarme concernant la présence de métaux lourds dans les boîtes de conserve de thon. Ce fut le cas notamment de 60 millions de consommateurs qui avait passé au crible 15 boîtes de thon en 2016 et détecté à chaque fois la présence de ces substances.
Les travaux menés en laboratoire pendant 18 mois par l’association Bloom portent quant à eux sur 148 boîtes, et les résultats semblent sans appel. Voici, dans le diaporama ci-dessous, les principaux éléments à connaître à ce sujet.