Conso : ces fruits et légumes qui seront rares et chers cet été
Les saveurs estivales que l’on apprécie tant risquent de se faire rares. Qui dit rareté, dit aussi des prix élevés. En cause, la vague de gel qui s’est abattue sur la France début avril. Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, qualifie cet événement météorologique de "plus grande catastrophe agronomique du XXIe siècle".
Fruits ou légumes : quels sont les aliments les plus touchés ?
"Sur l'ensemble du territoire, on devrait avoir des pertes de production situées entre 60 et 70%" sur certains fruits, indique au Figaro Raphaël Martinez, dirigeant de la filière nationale de Les Pêches et Abricots de France.
Quid des légumes ? "Le cycle de production des légumes est beaucoup plus court. L'impact du gel, c'est surtout pour les fruits" détaille Jérôme Desmettre, président du syndicat des grossistes du marché de Rungis.
Faudra-t-il alors sauter les desserts fruitiers cet été ? L’épisode de gel, qui a traversé le Vieux continent, aura une incidence sur la production européenne. Les prix seront donc impactés. "On sait qu'avec les pertes les prix seront élevés, même s'il est impossible de donner leur montant exact qui va dépendre de l'offre et de la demande. Il y aura des variations. On le voit actuellement avec les prix qui se pratiquent sur les produits espagnols qui arrivent sur le marché et qui sont chers", explique dans les colonnes du quotidien économique Raphaël Martinez. "Il est impossible de chiffrer la hausse, car il y a beaucoup d'intermédiaires", indique de son côté Stéphanie Prat, directrice de la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits. "On espère seulement que la distribution n'appliquera pas des marges trop importantes pour que l'augmentation du prix ne soit pas trop importante pour le consommateur."
Quels sont alors les fruits et légumes qui se feront rares sur les étals cet été ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessus.
Les fruits
Quels sont les fruits qui se feront rares et chers sur les étals cet été ? Découvrez-les ci-après.
Abricots
Le gel a grandement touché la production française d’abricots en avril, alors encore au stade du petit fruit. Ils seront donc rares et chers.
Perte estimée : "60 à 70% sur l’ensemble du territoire", selon Raphaël Martinez, dirigeant de la filière nationale de Les Pêches et Abricots de France.
Cerises
Le gel a grandement touché la production française de cerises en avril, alors encore au stade du petit fruit. Elles seront donc rares et chères.
Perte estimée : "60 à 70% sur l’ensemble du territoire", selon Raphaël Martinez, dirigeant de la filière nationale de Les Pêches et Abricots de France.
Prunes
Bien que touchée à moindre mesure par l’épisode de gel du mois d’avril, la production de prunes a aussi été impactée. Ces fruits ne seront donc pas nombreux sur les étals.
Nectarines
Bien que touchée à moindre mesure par l’épisode de gel du mois d’avril, la production de nectarines a aussi été impactée. Ces fruits ne seront donc pas nombreux sur les étals.
Pêches
Bien que touchée à moindre mesure par l’épisode de gel du mois d’avril, la production de pêches a aussi été impactée. Ces fruits ne seront donc pas nombreux sur les étals.
Perte estimée : environ 30% au niveau national.
Les légumes
Quels sont les légumes qui se feront rares et chers sur les étals cet été ? Découvrez-les ci-après.