
La journée mondiale de la Mer est une occasion précieuse de sensibiliser à l'importance cruciale de nos océans et de prendre des mesures décisives pour les préserver. Chaque année, le 8 juin, des...
Jean-Yves Le Drian a levé mardi une interdiction qui était jusqu’à présent faite aux femmes : embarquer à bord des sous-marins de l’armée française. Mais cette mesure ne s’applique pas à tous les navires submersibles.
En effet, seuls les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) sont concernés. La raison : ce seraient les seuls à disposer d’un habitacle suffisamment grand pour que l’on puisse y créer des dortoirs féminins.
Dans la pratique, de nombreuses femmes exercent le métier de croque-mort. Pourtant, une loi désuète, mais toujours en vigueur ne les y autorise pas. Pour le comprendre, il faut revenir à l’époque où l’on a donné le nom de "croque-mort" aux employés des pompes funèbres : pour s’assurer que le mort l’était bel et bien, il était d’usage de croquer son orteil.
Or, on pensait alors qu’une telle tâche était trop peu délicate pour être effectuée par une femme.
Si les femmes peuvent intégrer la gendarmerie mobile (CRS), un poste leur est toutefois défendu au sein de cette compagnie : celui de sous-officier.
Alors qu’aucune disposition n’interdit aux femmes d’intégrer la Légion étrangère, dans les faits aucune n’en fait partie. La faute notamment à un fort taux de sélection avant d’engager de nouvelles recrues (un candidat sur dix a été engagé en 2012). Des femmes y servent toutefois, mais en la qualité d’officiers ou sous-officiers, c’est-à-dire "cadres du régime général affecté à la Légion".
À ce titre, elles peuvent porter le béret de l’institution, mais pas les autres attributs.
La loi interdit aux femmes d’exercer certains métiers qui les exposeraient à des produits toxiques. Mais dans la pratique, certaines femmes ont quand même des professions qui les exposent à une certaine toxicité.
Si tous les métiers ne sont pas ouverts aux femmes aujourd’hui en France, rappelons qu’avant le 13 juillet 1965, aucuns ne l’étaient si celles-ci n’avaient pas l’autorisation de leur époux. Avant cette date, les femmes devaient en effet demander la permission à leur mari pour travailler, avoir un compte en banque ou gérer leurs biens.
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