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La souscription d'une assurance santé animale est facultative mais elle permet d'être remboursé si l'animal est malade. Gare aux restrictions prévues au contrat…

 © abacapressOn estime qu’environ 5% des propriétaires sont assurés en France et que la grande majorité des animaux couverts sont des chiens. Ces assurances sont-elles rentables ? Si votre chien ou votre chat a tiré la bonne carte génétique et que vous le gâtez, vous ne rentrerez vraisemblablement jamais dans vos frais.

A cet égard, il est utile de consulter les caractéristiques propres à chaque type d’animal. Selon les vétérinaires beaucoup de chiens de race (Labrador, Yorkshire…) ou d’animaux de grandes tailles (bergers allemands..) sont réputés fragiles. Lors de la souscription du contrat, la mutuelle ou la compagnie vous demandera l’âge de votre animal ainsi que sa race. A l’exception des poissons et des oiseaux, tous les animaux "classiques" peuvent être couverts.

Ces assurances ont 2 volets : un volet responsabilité civile pour les dégâts que votre animal pourrait causer à des tiers (gare aux doublons avec votre multi risque habitation) et un volet "santé" spécifique. Selon les formules, il vous en coûtera d’une dizaine d’euros à une vingtaine d’euros par mois, pour une formule de base.

A ce tarif, votre animal est couvert en cas d'accident. Les actes chirurgicaux de base sont inclus. Statistiquement, sachez que les accidents ne touchent, en moyenne, que 2 animaux sur 10. Un cran au-dessus, c’est-à-dire pour 50 à 70 euros/mois, les contrats incluent aussi les soins de prévention (vaccins, visites de routine chez le vétérinaire, etc. ...).

Pour autant votre assurance ne remboursera pas à 100% si votre animal se blesse ou tombe malade. Comme avec une voiture vous aurez à assumer le montant d’une franchise. N’attendez pas que votre animal tombe malade avant de le faire assurer car les contrats imposent un délai de carence. Ce délai varie selon les assureurs. De façon générale, les bonnes polices couvrent immédiatement les risques d’accident mais imposent un décalage (jusqu’à 3 mois) pour la maladie.

Toujours au chapitre des restrictions, les contrats prévoient souvent un plafond de remboursement annuel par animal. Il s’étage de quelques centaines à quelques milliers d’euros selon le prix des formules. Les assureurs ne sont pas des philanthropes et certaines compagnies diminuent le montant des prestations à mesure que l’animal vieillit. Ce type de restriction est à pister car c’est naturellement lorsque votre compagnon à quatre pattes aura le poil gris qu’il vous coûtera le plus cher.

Dans certaines compagnies, il est impossible de s’assurer si l’animal est trop vieux, le cap de 7 ans marquant un cap biologique chez les chiens. Une fin funeste étant inéluctable, certaines sociétés vendent aussi des assurances obsèques pour animaux de compagnie, bâties sur le même modèle que celles destinées à leurs maitres. Avant toute souscription, pensez à utiliser un comparateur en ligne indépendant.