Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Il est le plus jeune des présidents de la Vème République. Dès son arrivée au pouvoir, au moment même où il est entré en fonction, Emmanuel Macron a jugé bon de balayer quelques uns des anciens records. Il s'agissait de changer les visages de l'Assemblée nationale, d'accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat sans avoir à afficher la moindre carrière politique et sans avoir de parti… Tant de défis que le nouvel hôte de l'Elysée n'a pas hésité à relever… avec brio ! Et ce jusque dans la composition de sa majorité parlementaire, dont la puissance était inégalée au début de son quinquennat, rappelle Le Figaro.
Mais tous les records ne sont pas bons à battre, poursuit le quotidien national marqué à droite, qui a décidé de consacrer une analyse à l'hémorragie qui frappe le groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale. S'il est le président des riches, Emmanuel Macron est aussi, semble-t-il, le président des démissionnaires…
Emmanuel Macron doit désormais composer sans sa majorité absolue
Depuis le mois de mai 2020, lequel fut le cadre d'un autre départ, le président de la République française a perdu un peu de ce qui faisait sa force, sur le plan politique : il doit composer sans la majorité absolue qui l'a pourtant épaulé sur bien des sujets en première partie de mandat.
Cela n'a rien de bien étonnant : en tout et pour tout, 43 élus estampillés La République en Marche ont fini par quitter les ornières du parti. Cela représente environ 13% des effectifs initiaux du mouvement… et constitue un véritable précédent historique. Explications.
Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il perdu autant de députés ?
Pour rappel, souligne Le Figaro, le président des frondeurs - François Hollande - a fait face à bien moins de départs. Au total, seuls dix députés ont quitté le navire avant la fin de son mandat. Il faut revenir en 1973 pour observer une situation un tant soit peu comparable : au moment de la mort de Georges Pompidou, quelques 20 élus avaient décidé de quitter le groupe parlementaire du président. On reste loin des 43 départs affichés par Emmanuel Macron.
Force est de constater, par ailleurs, que l'essentiel des députés ayant abandonné La République en Marche l'ont fait de leur plein gré, précise encore le titre de presse.
Là encore, cela n'a rien de très étonnant : la plupart de ces élus démissionnaires, dont le nombre total monte à 35, étaient issus de ce que le quotidien appelle une “gauche sociale-écologistes”. Comprendre ? Ils sont “frustrés par une politique jugée trop libérale en économie ou trop ferme sur les sujets régaliens”, écrivent nos confrères. Parce que LREM est un nouveau parti et aussi parce que la plupart de ces élus découvrent encore les rouages de la politique, ils font aussi preuve d'un attachement généralement moindre ; et donc d'une loyauté moins prégnante.
Qui sont les députés dont Emmanuel Macron a souhaité se séparer ?
Parmi tous les députés partis, certains ont aussi été congédiés rappelle Le Figaro. Ceux-là n'étaient pas nécessairement issus de l'aile gauche du parti, mais ils ont tenu des propos ou voté des dispositions qui dérangeaient l'exécutif. C'est le cas, par exemple, d'Agnès Thill, qui défendait des positions anti-procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes. Martine Wonner, elle, a été écartée pour s'être opposée au plan de déconfinement présenté en mai 2020 ; tandis que Sébastien Nadot s'est montré hostile au budget 2019.
Enfin, Joachim Son-Forget a été exclu pour des propos polémiques répétés et des photos déplacées.