En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
Lors d’un échange avec Gilles Bouleau sur le plateau de TF1 le mercredi 23 août, Nicolas Sarkozy a pris la parole sur les prochaines élections présidentielles prévues pour 2027.
Il y a peu de temps, et pour plusieurs médias, l'ancien président de la République confiait apprécier fortement le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Pour lui, ce dernier est “l’un des quadragénaires les plus prometteurs”.
Nicolas Sarkozy ajoutera que “jusqu’à présent, les faits lui ont largement donné raison. Saura-t-il franchir une autre étape, voire l’étape ultime, celle qui mène à la présidence de la République ?Je le lui souhaite, car il a des qualités évidentes”. Une autre preuve de son soutien pour Gérald Darmanin.
Nicolas Sarkozy : son portrait élogieux de Gerald Darmanin
Alors qu’il est reçu sur la première chaîne de télévision française, il abordera de nouveau ce sujet face aux téléspectateurs. Dressant un portrait élogieux du ministre de l’Intérieur, celui qui était autrefois à la tête du LR précisera que Gérald Darmanin est une personne qu’il “aime beaucoup”, et qui lui a été d’une “grande fidélité”. Il ajoutera par la suite apprécier“ses origines modestes”, ainsi que “ le fait qu’il n’est pas formaté comme tant d’autres par les grandes écoles".
Celui qui a fait polémique avec ses propos tenus sur l’Ukraine, clôturera le sujet Darmanin en précisant :“après, est-ce qu’il sera un jour candidat ?C’est lui qui en décidera. Est-ce qu’il sera un jour élu? Mon Dieu, c’est encore dans si longtemps. D’ici là, il y a encore quatre ans. Essayons de voir avec le président de la République actuel ce qu’il est possible de faire”.
"Une chose est sûre", selon l'ancien président de la République
Invité sur le plateau de TF1 à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur Marine Le Pen. Celui sera jugé en 2025 pour les soupçons de financement libyen de sa présidentielle de 2007, indique que selon lui “il y a une chose qui est sûre, c’est que le seul rempart efficace contre Marine Le Pen (...) c’est d’avoir un candidat de la droite républicaine qui est capable de fédérer les éléments de droite qui sont dans la majorité d’Emmanuel Macron et les éléments de droite qui sont dans l’opposition. Sans unité entre ces deux camps, rien ne sera possible”.
"Je ne suis pas pour Mme Le Pen" affirme Nicolas Sarkozy
Lors de cet échange, l'ancien président affirme trouver "injuste et insultant" le "procès en illégitimité" envers Marine Le Pen. “Un parti qui présente des candidats aux élections et qui a un groupe parlementaire d’une centaine de députés, comment peut-on dire qu’ils ne sont pas Républicains ? Et je n’aime pas ce procès systématique en extrême droite, ces leçons de morale”, ajoute-t-il avant de préciser qu ’il “n’est pas” pour la cheffe du Rassemblement National. “Je ne suis pas pour Mme Le Pen parce que je pense qu’elle n’a pas l’expérience, elle n’a pas l’équipe et qu’elle n’a pas le projet. Son projet économique est détestable. C’est le projet de la gauche d’il y a trente ans. (...) Jamais je ne voterai pour elle”.