Explosion des prix de l’électricité : voici les dates auxquelles vous devriez baisser votre chauffage
Depuis plusieurs années, les Français subissent une envolée des coûts de l'énergie et notamment de l'électricité. Le gouvernement, pour aider les ménages à y faire face, a mis en place un bouclier tarifaire, qui prend bientôt fin. Voici les dates où il est conseiller de baisser votre chauffage.

Les Français subissent, depuis quelques années, une envolée des coûts de l'énergie et notamment de l'électricité. Le gouvernement, pour aider les ménages à faire face, a mis en place un bouclier tarifaire. Mais cet accompagnement est bientôt terminé et cela devrait peser dans la facture de chauffage en 2024.

Le gouvernement a fixé la  fin du bouclier tarifaire sur les prix de l'électricité

" 9,8 % sur les tarifs heures pleines et heures creuses, et 8,6 % sur les tarifs de base.", c'est ce qu'indique la page dédiée sur le site du ministère de l'Économie et des Finances. C’est l’augmentation qui est visible à partir du 1ᵉʳ février sur les factures d’électricité des ménages et des entreprises.

Dans le cadre du bouclier tarifaire, l'État a pris à sa charge la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité, autrement appelée TICFE. Celle-ci avait été réduite à un euro par mégawatt/heure. Au 1ᵉʳ février, elle a été augmentée à 21 euros par mégawatt/heure. Elle retrouvera son niveau initial de 32 euros par mégawatt/heure en février 2025.

Vidéo du jour

C'est en effet à cette date que le gouvernement a fixé la fin du bouclier tarifaire sur les prix de l'électricité. Ce dernier devait se terminer en décembre 2023, mais il a finalement été étendu. Et la mesure pèse lourd dans le budget déjà restreint du pays. En 2024, la perte est estimée à environ 3 milliards d'euros.

"Au total, l'État a pris à sa charge 37 % des factures d’électricité.", indique le ministère. Et cette aide ne peut se prolonger plus longtemps, comme l'a souligné Bruno Le Maire. "C'est une décision difficile, mais c'est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité d'investissement dans de nouvelles capacités de production électrique et pour sortir définitivement du « quoi qu’il en coûte » ; nous revenons à la normale.", a déclaré le ministre.

En attendant la date, voici, ci-après, dans notre diaporama , les dates où éviter de trop chauffer :

Depuis le 1er février 2024

1/7
Depuis le 1er février 2024

Agnès Pannier Runacher a confirmé les annonces faites en septembre par Bruno Lemaire, ministre de l’Économie et des Finances : les Tarifs Réglementés de Vente devraient tout de même augmenter d'environ 10% le 1er février. La CRE pourrait proposer une augmentation un peu plus importante, mais c’est bien le gouvernement qui a le dernier mot et qui publiera les tarifs au Journal Officiel.

1er juillet 2024

2/7
1er juillet 2024

Pour le gaz aussi, une nouvelle augmentation des prix surviendra pendant la période estivale. La facture de gaz des Français devrait ainsi subir en juillet une nouvelle hausse, liée cette fois à une augmentation du tarif des réseaux de distribution annoncée vendredi par la CRE et le gestionnaire du réseau GRDF. Ce tarif d'utilisation des réseaux (dit "ATRD") augmentera en moyenne de  au 1er juillet, selon une décision de la CRE prise pour quatre ans. Ce tarif représente les coûts d'acheminement du gaz supportés par GRDF et facturés par les fournisseurs aux consommateurs. L'impact sur la facture du consommateur résidentiel s'élèvera à +5,5%, soit +7,30 euros TTC par mois pour un client chauffage moyen.

Pourquoi le prix du gaz augmente-t-il ?

3/7
Pourquoi le prix du gaz augmente-t-il ?

La hausse des prix du gaz au 1er février 2024 repose peu ou prou sur le même principe que pour l'électricité. Dans la loi de finances 2024, le gouvernement s'est laissé la possibilité de faire passer à cette date le tarif normal sur l'accise sur les gaz naturels à usage combustible de 8,45 à 16,37 euros le MWh. "Pour la moitié des abonnés au gaz qui ont opté pour une offre tarifaire à prix fixe, le relèvement de l'accise va induire une hausse de la facture de gaz de l'ordre de 8 euros du mégawattheure", expliquait à l'AFP fin décembre Nicolas Goldberg. Les factures individuelles se présentant souvent en kWh, cela équivaut à une hausse de 0,8 centime par kWh.

Août 2024

4/7
Août 2024

La hausse des tarifs de l'électricité du 1er février n'est pas la dernière de 2024. Une autre devrait survenir au 1er août prochain dans le cadre de l'évolution annuelle des tarifs d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE). Ce niveau de TURPE a été fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) pour une durée de quatre ans entre 2021 et 2025 et est revu chaque 1er août. Il vise notamment à financer les coûts d'entretien de réseau et les investissements des gestionnaires Enedis et RTE. Selon l'expert de l'énergie de Colombus Consulting Nicolas Goldberg pour BFMTV, l' augmentation du TURPE au 1er août 2024 devrait avoir des répercussions "marginales" sur la facture des particuliers.

Février 2025

5/7
Février 2025

Le bouclier tarifaire devait initialement s’arrêter en décembre 2023. Il ne prendra finalement fin qu’en février 2025. Dans ce cadre, le Gouvernement avait réduit au minimum la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE) à un euro le mégawatt/heure au lieu des 32 euros le mégawatt/heure avant la crise. Au total, l'État a pris à sa charge 37 % des factures d’électricité.

1er août 2025

6/7
1er août 2025

Selon l'expert de l'énergie de Colombus Consulting Nicolas Goldberg, l'augmentation du TURPE,  devrait être nettement plus significative au 1er août 2025 qui marquera le début d'une nouvelle période quadriennale avec des coefficients révisés à la hausse alors qu'Enedis et RTE prévoient des investissements annuels de plusieurs dizaines de milliards d'euros pour le réseau dans les prochaines années.

Pourquoi le prix de l’électricité augmente-t-il ?

7/7
Pourquoi le prix de l’électricité augmente-t-il ?

L’augmentation du prix de l’électricité est due à la fin progressive du « bouclier tarifaire », un dispositif coûteux mis en place par le gouvernement pour contenir la forte inflation de l’électricité enregistrée ces deux dernières années en Europe (plus de 40 % en deux ans), rappelle l’AFP. Ce « bouclier tarifaire » avait été annoncé à l’automne 2021 par le Premier ministre Jean Castex à l’époque, avant même que la guerre en Ukraine ne cause une flambée historique des prix du gaz et de l’électricité, pour protéger le pouvoir d’achat des Français. Pour ce faire, le gouvernement avait réduit une taxe sur l’électricité pour éviter des hausses trop fortes des tarifs. L’exécutif a donc décidé de rehausser en février cette « taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité » (TIFCE), l’augmentant de 1 à 21 € par mégawattheure. Avant la crise, elle était de 32,44 €. Au total, l’État a pris à sa charge 37 % des factures d’électricité, fait valoir le ministère de l’Économie.

3ème Guerre mondiale : 8 territoires les plus sûrs

3ème Guerre mondiale : 8 territoires les plus sûrs
Voir un autre diaporama