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EDF se trouve dans une période difficile financièrement. En effet, le géant de l’énergie français enregistre 17.9 milliards d’euros de pertes pour la seule année 2022, comme le rapportent nos confrères de Capital. La cause principale de cette dégringolade ? L’état du parc nucléaire français, ainsi que le manque cruel de sources de production d’énergie alternatives. La production d’électricité en France est descendue à 445.2 térawattheures en 2022. A titre de comparaison, elle n’avait jamais été aussi faible depuis 1992.
La sécheresse relative que subit le territoire métropolitain n’aide pas : les centrales électriques dépendantes de barrages ou encore de cours d’eau en ont grandement souffert. Par conséquent, le premier fournisseur d’électricité de France a du s’approvisionner sur le marché de gros, marché dont les prix ont explosé de manière impressionnante cette année-là.
Facture d’électricité : l’incertitude plane à compter de janvier 2024
S’ajoutent à cela les boucliers tarifaires successifs mis en place par l’exécutif depuis février 2021 : le premier, plafonnant la hausse des prix à 4%, s’est vu remplacé au bout de 2 ans par son homologue à 15% actuellement en vigueur. L'échéance de ce dernier est déjà prévue, même si elle pourrait éventuellement être repoussée à terme : le 1 er février 2024. Cependant, la levée de ce dit bouclier ne sera pas forcément synonyme d’une explosion de votre facture.
En effet, la situation sera très incertaine à compter de la nouvelle année 2024. Ce n’est pas EDF, mais bien la Commission de règlementation des tarifs de l’énergie qui est à l’origine des hausses des tarifs. Cette commission soumet au gouvernement une proposition de prix que celui-ci valide, ou non. Les facteurs pris en compte pour ladite proposition sont multiples, mais concernent notamment les coûts engendrés par l’achat d’énergie sur le marché de gros ou encore les frais liés à la commercialisation de l’électricité. Il est extrêmement difficile de formuler une estimation de ces chiffres à l’heure qu’il est.