D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Un concept tout droit venu de Belgique. Dans leur lutte contre le coronavirus Covid-19, les différents Etats européens ont tous leur manière de faire. Il y a ceux qui ont confiné tout de suite, ceux qui ont attendu un peu. Certains ont été plus stricts que d’autres, mais une chose est sûre, ils craignent tous l’arrivée d’une deuxième vague sur leur sol. En France, le gouvernement a opté pour un confinement total, suivi d’un déconfinement progressif, le port du masque obligatoire et le maintien de la distanciation physique.
Bulle sociale : un nombre limité de personnes
Nos voisins belges, eux, ont opté pour un concept inédit, celui de la "bulle sociale". Comme l’explique franceinfo, l’idée pourrait bientôt traverser la frontière et s’appliquer aux Français. C’est en tout cas une des propositions qui est sur la table du gouvernement alors qu’un conseil de défense se tient ce vendredi 11 septembre. L’objectif : réduire la vie sociale des Français afin de lutter contre l’épidémie de coronavirus. La règle est simple : chaque foyer doit choisir un nombre limité de personnes avec lesquelles elle aura des contacts réguliers et rapprochés, lors de dîners, d’apéritifs etc. Interdiction donc de voir les autres proches qui n’en font pas partie.
Au mois de mai, lors de leur déconfinement, les Belges avaient le droit d’accueillir seulement quatre personnes chez eux, puis ce chiffre est monté à 15 au mois de juillet, avant de redescendre à cinq face à l’augmentation des nouvelles contaminations. Lorsqu’ils sont avec les membres de leur bulle sociale, les Belges ne sont pas obligés de maintenir la distanciation physique, mais doivent s’y soumettre dès qu’ils sont en dehors de ce premier cercle. Une telle mesure trouverait-elle sa place en France ?
Bulle sociale : elle "fait partie des éléments qui sont sur la table"
Ce concept de bulle sociale est loin de faire l’unanimité en Belgique, tempère franceinfo. Citée par le site, qui rapporte des propos de la RTBF, la Première ministre belge a souligné "le manque d’adhésion" à la mesure due "à la lassitude". "Eviter les contacts rapprochés qui se multiplient reste une priorité par rapport à ce que l’on sait de la transmission du virus. Il faut réfléchir à une autre façon de voir les gens", ajoutait alors Sophie Wilmès.
En France, rien n’est joué. Interrogé par franceinfo, le virologue Bruno Lina, qui fait partie du Conseil scientifique, confirme que "cela fait partie des éléments qui sont sur la table". Pourtant, pas sûr qu’elle trouve sa place dans l’Hexagone et qu’elle soit bien acceptée par les Français. D’autres mesures, qui s’en rapprochent, pourraient donc être envisagées.
Bulle sociale : "Ce n’est pas très loin du confinement"
Les Français doivent-ils dire adieu à leur vie sociale ? Le gouvernement a expliqué à plusieurs reprises qu’un confinement devait être évité d’un point de vue économique et social. Interrogé par franceinfo, l’épidémiologiste Martin Blachier estime que la bulle sociale "est beaucoup plus contraignante que le port du masque". "Je pense qu’à moyen ou long terme, le masque est beaucoup plus jouable et tenable que de limiter à ce point-là des rapports sociaux, ce qui mène à une refonte totale de tous nos rapports les uns avec les autres", a-t-il ajouté, concluant qu’une telle mesure "n’est pas très loin du confinement".