Le démarcharge téléphonique nous concernent toutes et tous. Néanmoins, il existe des conseils et des astuces pour éviter de se faire avoir. Les voici.
"Le matin, quand je me lève, parfois le ciel est bleu, ma femme est là, et c'est une victoire personnelle", exploquait Laurent Sourisseau, plus connu sous le pseudonyme de Riss, au Comité Laïcité République. Il est l'un des rares survivants de l'attentat contre Charlie Hebdo, survenu en janvier 2015. Depuis le 2 septembre 2020 et l'ouverture du procès des quatorze personnes impliquées dans l'assaut, il est de nouveau sous les feu de la rampe. Le procès, souligne très justement Pure People, est éprouvant. Au moins autant qu'il n'est historique.
En tout et pour tout, onze accusés ont déjà pris place dans le box. Les trois autres, indique le tabloïd, seront jugés par défaut.
Les juges ont récemment invité Riss - directeur de publication du journal, donc - à la barre, pour qu'il puisse livrer son témoignage. Celui-ci est puissant. Il a notamment raconté comment il a fait pour rester en vie : après avoir pris une balle à l'épaule, il a fait le mort pour ne pas en prendre une seconde. Pour autant, l'essentiel de son récit portait sur l'après plutôt que sur l'attentat en tant que tel.
"Ce qui me gêne, c'est le statut de victimes, qui semble bienveillant au début. Mais comment sortir de ce statut pour retrouver ce qu'on était avant ?", questionne-t-il, non sans évoquer ses anciens compagnons. "Il y a une gêne à se dire qu'on peut continuer notre vie et eux ne le peuvent plus. Parfois, je regarde les choses pour eux", explique-t-il notamment.
Un statut de victime assez encombrant ?
S'il évoque son statut de victime, c'est peut-être parce qu'il lui pèse. Il y aurait en tout cas de quoi : à cause de cet attentat, il pourrait ne jamais accéder à la paternité. Avant l'assaut, il avait engagé un processus d'adoption avec sa femme. "On nous a fait comprendre que jamais on ne filerait un enfant à des gens sous protection", a-t-il asséné, grave.