Séduire Françoise Hardy aura demandé beaucoup de courage à Jacques Dutronc. Mais avec le soutien de ses amis et d'un peu (beaucoup !) d'alcool, il a finalement trouvé le moyen d'aborder la chanteuse.

Couple mythique de la fin des années 60, Françoise Hardy et Jacques Dutronc ont fini par craquer l'un pour l'autre sous les étoiles corses, un soir de printemps en 1967. Une rencontre qui a de quoi faire rêver, mais pour arriver à ses fins, Jacques Dutronc a dû se montrer patient et faire preuve d'un certain courage pour oser aborder la chanteuse.

Au début des années 60, Françoise Hardy est en effet déjà une star et ne jette pas un regard au jeune homme. Même si elle lui plaît déjà beaucoup, Jacques Dutronc devra attendre 1966 et son tube Et moi, et moi, et moi, pour que la lumière des projecteurs se braquent sur lui et que Françoise Hardy ne le remarque enfin. 

"C'est ce soir ou jamais"

"Quand la chrysalide Dutronc s'est transformé en papillon, elle a commencé à le regarder aussi, ils se regardaient d'une manière différente" s'est souvenu Claude Puterflam, un ami proche de Jacques Dutronc, dans 50min Inside. "Enfin... Surtout elle, parce que le succès attire le succès". Malgré cela, il faudra à Jacques Dutronc attendre encore un peu pour la conquérir vraiment. Si les deux chanteurs enregistrent un duo ensemble en avril 1967, ce n'est que quelques semaines plus tard qu'ils se rapprochent enfin.

Visiblement curieuse, Françoise Hardy invite Jacques Dutronc à venir la retrouver dans sa maison en Corse. Le chanteur débarque alors avec quelques amis, dont Claude Puterflam, qui explique que "c'est ce soir ou jamais". Soutenu par ses amis, Jacques Dutronc se lance finalement... avec l'aide de quelques bouteilles.

"Lui qui s'exprime si peu, me parla pendant des heures"

Une méthode qui a porté ses fruits semble-t-il puisque les deux chanteurs ont fini la nuit ensemble. Une nuit sur laquelle Françoise Hardy avait déjà fait quelques confidences dans Le désespoir des singes... et autres bagatelles, sorti en 2008.

"Nous avions si peur l'un de l'autre que je m'enivrai pour la première fois de ma vie et qu'il en fit autant, sauf qu'il avait plus que moi l'habitude d'abuser des alcools forts"  s'était-elle souvenu. "Lui qui s'exprime si peu, me parla pendant des heures, et tout se termina sur l'oreiller".