Accident de Pierre Palmade : ©Roses Nicolas/ABACAabacapress
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Cély-en-Bière, Seine-et-Marne.  C'est à quelques kilomètres de cette commune d'un millier d'habitants qu'un terrible accident s'est produit le vendredi 10 février 2023. Sur une route départementale, Pierre Palmade conduisait une Peugeot 3008 sous l'emprise de stupéfiants. Il percute violemment un autre véhicule. A l'intérieur, un homme de 40 ans, son fils de 6 ans, et sa belle-soeur enceinte de six mois, et âgée de 27 ans. La femme a perdu son bébé, et tous les passagers ont été grièvement blessés. 

Une fois sorti des services de réanimation, l'humoriste est placé en garde à vue dans une chambre d'hôpital sécurisée. Interrogé par les enquêteurs, il affirme n'avoir que "très peu de souvenirs" de la soirée du drame, reconnaissant cependant avoir pris le volant après avoir consommé de la drogue. Lundi 27 février 2023, la Cour d'appel a ordonné le placement en détention provisoire du comédien à la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Selon les informations du Parisien, cette décision se base sur le risque de réitération de conduite sous stupéfiants, "avéré", selon les magistrats de la chambre de l'instruction. Le comédien est toujours hospitalisé au Kremlin-Bicêtre. 

Accident de Pierre Palmade : un air saturé de stupéfiants lors de la perquisition de son domicile

Le quotidien francilien, qui a eu accès à certains éléments du dossier, rapporte le comportement du chien renifleur de drogue lors de la perquisition de la maison de Pierre Palmade. Ce dernier se serait montré "très stimulé", indiquant ainsi la présence de produits stupéfiants dans l'air. "Selon des éléments d’enquête dont nous avons eu connaissance, il (Pierre Palmade ; NDLR) a ainsi confié pendant sa garde à vue que, au moment de l’accident du 10 février en Seine-et-Marne, cela faisait trois jours qu’il consommait des stupéfiants sans dormir", écrit Le Parisien. 

Lors de la perquisition, les enquêteurs ont trouvé des seringues et autre matériel d'injection, des drogues de synthèse, des bonbonnes de cocaïne... "Autant d’indices matériels attestant de la toxicomanie sévère de Pierre Palmade. Les analyses l’ont confirmé puisque, outre un taux 'très élevé' de cocaïne, elles ont mis en évidence des traces de drogues de synthèses dans le sang du comédien", précisent nos confrères. 

Comme il l'a confié aux enquêteurs, le responsable de l'accident grave survenu en février dernier a un lourd passé fait d'addictions...

Accident de Pierre Palmade : un lourd passé fait d'addictions

Ainsi, le comédien Pierre Palmade a commencé à prendre des drogues dures, plus précisément de la cocaïne, quand il était âgé de 20 ans. Une consommation de stupéfiants qui aurait augmenté et évolué en trente ans. Depuis deux ans, l'humoriste consommerait des drogues de synthèses, certaines plus fortes mais aussi plus addictives que la cocaïne, selon les mots du suspect. Parmi elles, la 3-MMC : une substance supposée booster la libido., souvent associée à la pratique duchemsex, fait d'avoir des rapports sexuels sous l'emprise de la drogue. 

"Si l’on ajoute sa consommation de vodka et de médicaments, dont des antidépresseurs et des produits fortement codéinés, le tableau clinique est lourd", commente Le Parisien. 

Auprès des enquêteurs, Pierre Palmade a également confié sa volonté de "réparer les dommages occasionnés".

Accident de Pierre Palmade : le comédien souhaite "changer de vie"

Impossibilité de travailler en raison des drogues de synthèse, lourdes dettes... La vie de Pierre Palmade aurait été bouleversée par son importante prise de stupéfiants. En cinq ans, l'humoriste aurait entrepris cinq cures de désintoxication, toutes abandonnées avant leur terme. Face aux enquêteurs, il affirme néanmoins souhaiter "changer de vie" et "réparer les dommages occasionnés". Il a, entre autres, admis avoir été inconscient d'avoir pris le volant sous l'emprise de la cocaïne. 

"Je suis complètement catastrophé d’avoir mis en danger la famille que j’ai percutée, je suis obsédé par ça, le bébé qui est mort, je prie pour que les autres personnes restent vivantes", aurait-il conclu.