Image d'illustration - Alfredo ESTRELLA / AFPAFP
Un Américain de 51 ans a affronté l'ouragan Florence en Caroline du Sud pour sauver les animaux abandonnés.  

Ouragan Florence : 53 chiens et 11 chats sauvés en 48 heures

Aux États-Unis, le terrifiant ouragan Florence a laissé derrière lui de nombreuses zones sinistrées. Plus d’un million d’habitants ont dû fuir leur maison. Mais qu’en était-il des animaux ? Tony Alsup, 51 ans, a pris son courage à deux mains. Depuis le Tennessee d’où il est originaire, ce Noé des temps modernes est parti à la rescousse de nos compagnons les plus fidèles. Alors que l’ouragan Florence, rétrogradé en tempête tropicale, sévissait, il a parcouru 300 kilomètres pour accomplir sa mission. Au volant d’un bus scolaire jaune, typique des États-Unis, il s’est rendu dans quatre villes de Caroline du Sud et a sauvé 53 chiens et 11 chats, en moins de 48 heures, rapporte le journal local Greenville News.

Ouragan Florence : « Je veux leur donner leur propre bus », explique l'homme qui sauve les animaux

À bord de son arche de Noé sur roues, il a ainsi fait le tour des refuges pour animaux, tous victimes de leur succès. L’homme a récupéré les animaux « laissés pour compte », ceux qui n’intéressent personne d’autre. Les 64 animaux sauvés par Tony Aslup ont été rapatriés dans un refuge de l’Alabama. Ils seront ensuite dispatchés dans différents refuges et probablement proposés à l’adoption. Interrogé par la presse, il a simplement déclaré « ce sont des vies aussi. Les animaux, et surtout les animaux des refuges doivent toujours s’assoir à l’arrière des bus. Mais je veux leur donner leur propre bus. Si je le dois, je paierais pour l’essence, ou même un bateau, pour sortir ces chiens de cet endroit ».

Sur Facebook, la mission sauvetage de cet Américain n’a laissé personne indifférent. « Dieu te garde, je t’aime pour ce que tu es en train de faire », s’est enthousiasmé un internaute. Tony Aslup n’en est pas à son coup d’essai. Il avait déjà sauvé des animaux à bord d’un bus scolaire après l’ouragan Irma en 2017, selon le Washington Post.