Affaire Grégory : qui sont les acteurs de la série qui arrive en septembre ?
Plus de 30 ans après les faits, l’affaire Grégory fait encore parler d’elle. Après les séries documentaires La Malédiction de la Vologne , diffusée sur France en 2018, et Grégory disponible sur Netflix en 2019, c’est TF1 qui lui consacre une mini-série.
Une affaire française, qui sera diffusée début septembre, devrait retracer en 6 épisodes de 52 minutes les débuts de l’enquête, selon Gala. Considérée comme une des affaires judiciaires françaises les plus importantes, la disparition de Grégory Villemin, 4 ans, retrouvé assassiné à Lépanges-sur-Vologne, dans les Vosges, le 16 octobre 1984, suscite toujours autant d’intérêt et reste à ce jour non élucidée.
Dans un communiqué de presse publié en février, TF1 promet "un traitement choral qui laissera le soin aux téléspectateurs de se faire leur propre opinion".
Affaire Grégory : les époux Villemin en colère
Christine et Jean-Marie Villemin, les parents du petit Grégory, qui n'ont pas participé au projet, n'ont pas été autorisés à visionner les épisodes en amont. Ils ont fait part de leur indignation via leur avocate, Marie-Christine Chastant-Morand, qui s'est exprimée dans les colonnes de Paris Match, publié jeudi 19 août : "Faire jouer Jean-Marie et Christine par des acteurs sans nous contacter, ce n’est pas admissible", a-t-elle déclaré. "Il n’est pas impossible que nous réagissions".
L’équipe de tournage n’a pas souhaité rencontrer les protagonistes de l’affaire, "pour ne pas être dépositaire de leur parole, pour garder de l’indépendance", comme l’a confié à l’hebdomadaire le réalisateur de la série, Christophe Lamotte.
Découvrez-les qui sont ceux qui joueront les protagonistes de la mini-série dédiée à l'affaire Grégory, dans le diaporama ci-dessus.
Guillaume Gouix dans le rôle de Jean-Marie Villemin
Guillaume Gouix, que l’on a pu récemment voir dans Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait et Une belle équipe, incarnera le père du petit Grégory, Jean-Marie Villemin. Ce dernier avait été condamné à cinq ans de prison en 1993, pour avoir tué son cousin Bernard Laroche, qu’il pensait responsable de la mort de son fils.
Blandine Bellavoir dans le rôle de Christine Villemin
Blandine Bellavoir, connue pour avoir joué Sonia Escudier dans la série Plus belle la vie, deviendra la mère de Grégory, Christine Villemin. Pendant un temps principale suspecte, cette dernière a été inculpée et placée en détention provisoire. Elle n’obtiendra un non-lieu que huit ans plus tard.
Laurent Stocker dans le rôle du juge Jean-Michel Lambert
Après J’accuse de Roman Polanski, Laurent Stocker se glissera dans la peau de Jean-Michel Lambert, le premier juge à avoir instruit l’affaire Grégory. Il a été très critiqué pour sa gestion de l’affaire, entre erreurs de procédure et violation du secret de l’instruction.
Anne Benoît dans le rôle de Monique Villemin
Anne Benoît interprètera la grand-mère de Grégory, Monique Villemin. Décédée en avril 2020, elle était un personnage central de l’affaire. Son fils, Jean-Marie Villemin, soupçonnait sa mère de cacher des informations sur la mort du garçon pour protéger son fils aîné, Michel.
Lauréna Thellier dans le rôle de Murielle Bolle
Témoin capital de l’affaire, Murielle Bolle, 15 ans au moment des faits, avait déclaré que son beau-frère Bernard Laroche avait emmené le petit Grégory dans sa voiture le jour du meurtre, avant de se rétracter. Elle sera incarnée par Lauréna Thellier, qui joue le personnage principal de la série Mental, diffusée sur France.tv Slash.
Guillaume de Tonquédec dans le rôle du gendarme Etienne Sesmat
Guillaume de Tondéquec, césarisé pour son rôle dans Le Prénom, interprètera le rôle d’Etienne Sesmat, le capitaine en chef de la compagnie de gendarmerie d’Épinal. Chargé du début de l’affaire, il vivra très mal la décision du juge Lambert de dessaisir la gendarmerie du dossier au profit de la police judiciaire.
Dominique Blanc dans le rôle de Marguerite Duras
Dominique Blanc, lauréate de quatre Césars et de quatre Molières, prêtera ses traits à Marguerite Duras, chargée de faire le récit de l’affaire pour le journal Libération. Elle affirmera dans un article controversé que la mère est la coupable.