Faits divers
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Emmanuel Macron a reconnu ce lundi 2 octobre un "problème de médecins". On revient sur les chiffres de la répartition des médecins sur le territoires pour comprendre où les praticiens manquent.
Le mot est posé, et par l'instance présidentielle qui plus est. En déplacement dans le Lot-et-Garonne pour parler sécurité, Emmanuel Macron a reconnu devant interlocuteurs et journalistes un "problème de médecins en France" après avoir été questionné sur les déserts médicaux. Il a ensuite rappelé que la fin du numerus clausus dans les études de médecine devrait porter ses fruits d'ici 2030. "Je salue les médecins, c'est un sacerdoce laïque", a cru bon d'ajouter le chef de l'État.
Un nombre de médecins en cabinet en constant recul
Le sujet du nombre de médecins n'est pas nouveau, et fait même figure de marronier à l'agenda social, en témoignent les grèves de décembre 2022. En une dizaine d'année, le nombre de médecins généralistes exerçant uniquement en cabinet a chuté de 11%, de 64 142 en 2012 à 57 033 au 1er janvier 2022, de nombreux médecins choisissant d'exercer aussi en hôpital. La balance est déséquilibrée : alors que la population française croît et vieillit, depuis 2012, la densité de médecins généralistes est en constant recul, passant de 101,7 à 84,34 médecins exerçant exclusivement en cabinet pour 100 000 habitants, et de 109,28 à 96,82 médecins pour 100 000 habitants en intégrant les généralistes pratiquant en cabinet et à l’hôpital.
Pour connaître les zones où les praticiens ne sont pas assez nombreux le ministère de la Santé utilise l’indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL) qui calcule l’adéquation spatiale entre l’offre et la demande de soins de premier recours à un échelon géographique fin. L'idée est d'analyser l'accès des habitants d'une commune à la consultation médicale en prenant en compte le nombre de praticiens disponibles, leur distance géographique à la commune et les besoins de la population locale. Planet a étudié la carte nationale de l'APL et vous révèle les départements où les habitants ont le plus de difficulté à consulter.
Vidéo du jour
Orne
1/28
La quasi-totalité des communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5.
Mayenne
2/28
Les communes du nord-ouest et nord-est du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5.
Sarthe
3/28
La quasi-totalité des communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5.
Eure
4/28
Les communes du centre et sud du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. Seul le Nord est mieux pourvu.
Eure-et-Loir
5/28
La quasi-totalité des communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région de Chartes est mieux pourvue, avec 2,5 à 4 consultations disponibles par an et par habitant.
Manche
6/28
Les communes du nord et du sud du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5.
Yvelines
7/28
Les disparités entre communes du département sont grandes, les communes en bordure du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5.
Oise
8/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5.
Aisne
9/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région autour de Laon est mieux pourvue.
Hauts-de-Seine
10/28
La quasi-totalité des communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. Seules celles au nord et au sud sont mieux pourvues.
Seine-Saint-Denis
11/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. Les communes proches de Paris sont les mieux pourvues.
Val-d'Oise
12/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5
Essonne
13/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. Les communes les plus proches de Paris sont les mieux pourvues.
Seine-et-Marne
14/28
La quasi-totalité des communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. Des communes telles que Fontainebleau ou Champagne-sur-Seine sont mieux pourvues.
Loiret
15/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région autour d'Orléans et les communes de l'ouest sont mieux pourvues.
Loir-et-Cher
16/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5.
Yonne
17/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région d'Auxerre est mieux pourvue.
Aube
18/28
De nombreuses communes du sud et du nord du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région de Troyes est mieux pourvue.
Nièvre
19/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région de Nevers est mieux pourvue.
Cher
20/28
La quasi-totalité communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région de Bourges est mieux pourvue.
Indre
21/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. Les communes du sud-ouest sont mieux pourvues.
Allier
22/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région de Moulins est mieux pourvue.
Creuse
23/28
Les communes limitrophes du département au nord et à l'est sont les plus impactées par le manque de médecins.
Saone-et-Loire
24/28
De grandes disparités sont visibles entre communes : beaucoup ont un APL entre 0 et 2,5, les autres entre 2,5 et 4.
Ain
25/28
De nombreuses communes du département font état d'un nombre potentiel de consultations par habitant et par an compris entre 0 et 2,5. La région de Bourg-en-Bresse est mieux pourvue.
Ardèche
26/28
Le coeur de l'Ardèche présente un APL très faible.
Corrèze
27/28
Le nord du département est particulièrement touché par le désertification médicale.
Puy-de-Dôme
28/28
L'est du département est particulièrement touché par la désertification médicale.
