Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
"Pourquoi on vous croirait, Olivier Véran ?", a sèchement attaqué Anaïs Lefaucheux, critique littéraire, ouvertement réticente à la vaccination anti-CoVid, sur le plateau de La Grande Confrontation (LCI). "Ça fait des mois que vous racontez n’importe quoi", poursuit-elle, défendant ensuite son analyse : on ne peut pas discuter sereinement des risques que pourraient supposément poser les vaccins Moderna ou Pfizer sans être immédiatement catalogué "anti-vaccin de base". "Je trouve que le débat en France est très réducteur, c’est soit vous êtes pour, soit vous êtes contre", assène-t-elle encore.
Et l’intervenante ne s’arrête pas là, au contraire : elle défend, à l’aide d’un argumentaire qu’elle même juge bien volontiers "tordu", l’hydroxychloroquine du professeur Raoult. "Ce débat ne devrait même pas avoir lieu. Pourquoi vous croire alors que vous avez changé d'avis en permanence. Vous nous avez bloqué l'accès aux choses qui soignaient tout en autorisant les choses qui allaient nous tuer", questionne-t-elle. C’est que, pour la critique littéraire, les vaccins dont il a déjà été maintes fois mention n’en sont pas vraiment. Elle parle d’un usage de "technologies OGM" et d 'un "abus de langage". "C’est un produit de thérapie génique", estime-t-elle.
Vaccins anti-CoVid : faut-il croire ce qu’avance Anaïs Lefaucheux ?
Force est de constater qu’une partie considérable de la population partage tout ou partie des inquiétudes d’Anaïs Lefaucheux : plus de la moitié des Françaises et des Français se disent aujourd’hui hostiles à la vaccination dans le cadre de l’épidémie de coronavirus CoVid-19, rappelle LCI.
Il importe également de rappeler que si Anaïs Lefaucheux est dans l’erreur sur ce sujet spécifique, cela ne signifie pas que les vaccins n’ont jamais recours à des technologies OGM. Les produits développés par AstraZeneca, Johnson & Johnson ainsi que le vaccin russe Spoutnik V ont effectivement fait usage de telles méthodes.
Les vaccins que la France prévoit d’acheter sont-ils développés sur la base d’une technologie OGM ?
En pratique, l’Union Européenne n'acquiert que rarement des vaccins développés sur la base d’une technologie OGM, explique LCI. Elle leur préfère ceux produits à l’aide de l’ARNm.
L’ARNm, ou "ARN messager", est une autre forme de technologie qui vise à entraîner le système immunitaire, pour qu’il puisse mieux identifier et combattre les agents infectieux. Une fois préparé à l’attaque, d’abord simulée lors du vaccin et éventuellement réelle ensuite en cas de contamination, il dispose donc d’anticorps lui permettant de neutraliser l’assaut. C’est cette technologie qui a servi aux laboratoires de Pfizer ou de Moderna, par exemple.
Dès lors, il est faux de dire que la France entend proposer à la vente des vaccins développés sur la base d’une technologie OGM.
A-t-on raison de croire que les vaccins ARNm vont engendrer des anomalies génétiques ?
Autre argument souvent avancé : celui de la "thérapie génique", qu’évoque d’ailleurs Anaïs Lefaucheux sur le plateau de LCI. Dans l’idée, les vaccins ARNm entraîneraient donc des anomalies génétiques irréversibles.
Là encore, poursuit la chaîne d’information sur son site, c’est un postulat erroné. Il a été démenti par de nombreux scientifiques. Nous avons dorénavant, explique Aurélie Wiedemann, immunologiste à l'Institut de recherche vaccinale de l'hôpital Henri Mondor à Créteil, un recul suffisant pour pouvoir confirmer que ces vaccins sont sûrs. Les molécules d’ADN injectées "restent essentiellement au niveau du site d’injection (dans le muscle) et aucune intégration dans l’ADN n’a été observée".