Plus de 2000 bouteilles de “Sniper 1000” ont été saisies par les autorités depuis le début de l’année alors que sa commercialisation est interdite en France depuis 10 ans.
“Tout ne dépend pas de nous." Voilà ce que nous explique le Conseil national de la transition écologique (CNTE) dans son avis rendu public ce jeudi 4 mai. Ce conseil est l’instance de dialogue en matière de transition écologique et de développement durable.
Comme nous l’explique le site du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : “Chaque année, le conseil est informé de l’évolution des indicateurs nationaux de performance et de développement durable pour mesurer l’avancement de la transition écologique”.
Conseil national de la transition écologique : quel est son avis ?
Selon lui, les Français doivent s’adapter aux constats environnementaux qui ont été faits. On sait aujourd’hui que la situation est inévitable. Dès lors, il est de notre devoir de nous préparer. Le réchauffement climatique qui cause aujourd’hui une grande sécheresse en Europe (l’Espagne ayant même battu le record de températures en ce mois d’avril dernier), est loin de se calmer.
On peut, de façon certaine, s’attendre à des températures allant jusqu’à plus de 4°C en métropole dans les années à venir. Même si une prise de conscience générale commence à se mettre en place, nous devons nous préparer à de futures canicules exceptionnelles sur le territoire français. C’est pourquoi le CNTE "propose de retenir, pour la trajectoire d'adaptation au changement climatique, l'hypothèse générale d'un réchauffement global de 3°C d'ici la fin du siècle, croisant 1,5°C en 2030 et 2°C en 2050", selon BFMTV.
La France métropolitaine au-dessus des moyennes mondiales.
L’accord de Paris, qui est un traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015, visait à atténuer le réchauffement climatique du monde, et de faire en sorte qu’il ne dépasse pas les 2°C, voire idéalement les 1,5°C. Malheureusement nous en sommes loin. Si le reste du monde doit s’attendre à des températures de +3°C, la France doit en revanche s’attendre à +4°C, comme nous l’indique Ronan Dantec, le sénateur écologiste et vice-président de la commission spécialisée du CNTE.
L’Hexagone doit se préparer.
En matière de planification de l’adaptation au changement climatique, la France est l’un des pays les plus avancés. Suite à la COP21 “elle a lancé les travaux pour actualiser sa politique d’adaptation en cohérence avec l’Accord de Paris.” comme nous le précise le site du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Avec son deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-2), la France visait une adaptation effective dès le milieu du XXIe siècle à un climat régional en métropole et dans les outre-mer cohérent avec une hausse de température de +1,5 à 2 °C au niveau mondial par rapport au XIXe siècle.
Aujourd’hui, en plus des politiques mises en place dans le monde, la France prépare son troisième Plan national d’adaptation au changement climatique. Le second ayant pour objectif “une adaptation effective dès le milieu du XXIe siècle à un climat régional en métropole et dans les outre-mer cohérent avec une hausse de température de +1,5 à 2 °C au niveau mondial par rapport au XIXe siècle”, celui-ci sera beaucoup plus complet et contiendra des mesures de santé, économiques, d’agricultures, et bien plus encore.