
A 27 mètres de profondeur en dessous de Paris, une réserve ultra-sécurisée de 10 000 m2 contient plus de 2400 tonnes d’or, sous forme de lingots d’or. Où se trouve ce trésor ?
Suite à la publication de l’invitation au G20 par l’Inde signée la "présidente du Bharat", il se chuchotte que le pays pourrait bien changer de nom. Cette décision s'explique par le fait que l'appelation "Inde" à été donné au pays au moment de la colonisation. En effet, ce sont les britanniques qui désignèrent le pays du terme "Inde" au lieu du mot "Bharat". Aujourd'hui, ce mot est principalement utilisé par l’extrême droite nationaliste, et plus précisement par Bharatiya Janata Party (BJP), qui à signé l'invation au G20, et Narendra Modi.
Comme l'explique Olivier Da Lage, spécialiste de l’Inde et chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), à nos confrères de 20 Minutes, "il y a alors 'une dimension idéologique' dans cette volonté de changer de nom puisque, depuis son accession au pouvoir, 'Narendra Modi insiste pour enlever tout l’héritage de la colonisation anglaise de l’Inde'".
En rendant officiel le terme de "Bharat", l'objectif est d’unifier l’Inde sous son héritage sanskrit et religieux hindou. Ce qui amènerait donc à "une hindouisation du pays, en écartant les minorités religieuses, comme les musulmans ou les chrétiens". Un projet nationaliste qui pourrait bientôt voir le jour, si l'on en croit les bruits qui court.
Pour que le changement de nom soit mis en place officiellement, il faut changer la constitution du pays. Si pour le moment les démarches n'ont pas été entamées, il se pourrait qu'elles le soient à la suite de l'élection du printemps 2024. En attendant, le gouvernement indien a organisé une session extraordinaire du Parlement qui se tiendra plus tard dans le mois.